Chapitre 20 :

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Je regardai autour de moi. Auuu mon corps ! Mais ... Mon corps ? J'en étais de nouveau sortie et bizarrement je n'avais pas mal même si mon corps pissait le sang. Le premier réflexe des gars fut de désarmer Alby, même si il n'avait rien tenté contre eux. Mais cette nouvelle ne devait pour rien au monde se savoir, car les blocards ne devaient pas avoir un choc supplémentaire en apprenant que leur chef avait poignardé un blocard. Newt saisit mon corps pour l'ammener à l'infirmere tandis que Minho s'occupait d'Alby. Je décidai de suivre le premier, impuissante. Il marchais silencieusement quand soudain il posa mon corps et shoota dans un caillou rageuseument :

- Con ! Chui un con bordel j'ai même pas réussi à la défendre. Il pleurait encore. Il reprit le corps et continua sa marche.

Une fois à l'infirmerie, il expliqua tout à Clint qui cacha mon lit derrière un rideau blanc. Il arrêta le saignement à l'aide d'un bandage mais quelques secondes plus tard il était déjà imbibé de sang.

- Merde c'est une hémorragie !

Newt commença à paniquer :

- Une quoi ?!

- Hé-mo-rra-gie.

- Oui ça j'ai compris mais c'est quoi la différence avec un saignement ?

Clint pressa sa main contre ma blessure tout en répondant :

- La différence c'est que ... Euhh je suis pas sûr mais je crois que le couteau a coupé une artère ou une grosse veine donc en gros elle se vide de son sang ...

Rassurant ... Clint demanda à Newt de lui trouver des étoffes épaisses dont une très longue. Une fois qu'il l'eus en main, il plia l'étoffe épaisse de sorte à ce qu'elle recouvre la plaie puis enroula l'autre autour. Puis il prit mon menton pour pencher ma tête en arrières et colla son oreille à mon bouche tout en regardant mon corps se soulever à un rythme régulier.

- Elle respire.

- Encore heureux !

- Ouais. Bon tu peux retourner à ton travail je t'appelle si il y a du nouveau.

- Mais el...

- Pas de mais, tu bouge. C'est moi le medjack, aller du balais.

Il fit un signe de la mais à Newt puis il commença à changer mon bandage.

Newt quitta la pièce en trainant des pieds.

Je me décide finalement à regagner mon corps. Je prends de l'élan et fonce tête la première en direction de ce dernier.

Boum !

Non, impossible.

Je recommence. Encore, et encore à m'en faire mal.

Je m'arrête finalement, épuisée. Je m'adosse au mur. Une larme perle de mon oeil. Juste une toute minuscule. Elle glisse le long de ma joue puis tombe dans le vide. Je suis piégée.

En théorie, on est piégé dans quelques choses. Moi non, je suis piégé à l'extérieur de la chose. Et c'est tout aussi terrible, voire pire.

Piégé à l'extérieur de son propre corps, qui garderait la raison ?

L'Épreuve du LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant