Chapitre 18 :

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PDV normal :

Une douleur affreuse me vrilla les entrailles. Elle était pire que tout, en même temps extrêmement douloureuse, mais également réparatrice. Mais cette douleur implacable n'était rien à côté d'eux.

Les souvenirs.

Un coup de poignard ? UNe balle dans l'épaule ? Non. C'était bien pire qu'une douleur physique. Pire que tout. Et sûrement même que la mort. Je n'aurais jamais dû vouloir tellement le savoir. Cette douleur morale. La réalité ...

Ces souvenirs furent tellement durs que mon cerveau les mis de côté, me les faisait oublier pour mon bien.

Je me réveillai donc l'esprit totalement vide. Dès que mes yeux s'ouvrirent, je me leva d'un bond sans aucune douleur. Je fis quelques pas avant de lamentablement retomber en arrière. De puissant bras me retinrent, puis me serrèrent fort. Trop fort.

- Humphfshjdhdbz

- Ah désolé. ..

Il me lâcha puis recula.

Lui. Newt.

- Ah ... euh ben il s'est pa..

- T'ES COMPLETEMENT TARÉE DANS TA TÊTE BORDEL ! POURQUOI T'AS FAIT ÇA?

Puis il partit sans se retourner, claquant la porte derrière lui.

Newt est le parfait exemple de la bipolarité, c'est dingue ! Et pis il me soûle, d'où cet abrutis me parle comme ça ?

D'ailleurs, il a raison pourquoi j'ai fait ça ?

Ah oui, les souvenirs... Et il me sont revenus ? Non apparement. Sur ce coup c'était stupide et inutile, j'avoue, mais je ne pouvais pas savoir et qui ne tente rien n'a rien. Et que je sache je vis encore !

J'évitai Newt toute la semaine et il fit de même.

Je mangeais paisiblement mon sandwich, le croquant à pleine dents au pied d'un arbre lorque je sentis une masse glisser à mes côtés.

- Salut !

- Chalut, répondis-je, un concombre sortant à moitié de la bouche ce qui fit rire mon interlocuteur

- Alors t'a trouvé ton métier?

- Nope. C'est tout pourris c'qu'il y a. Mais je penche plus vers medjack.

- Je sens que je vais souvent me blesser ...

Je daigna enfin à me tourner vers Thomas.

-  Tu veux pas faire coureuse ?

Il avait dit cela le plus naturellement du monde. Ne me voyant pas répondre, il continua :

- Je propose ça comme ça, parce que tu as survécu une nuit dans MON laby'. Ya que les durs qui y'arrivent !

Un ponctua sa phrase d'un coup de coude.

- Ahah t'as la trouille je m'y attendait. Dommage.

Je me leva d'un coup et lui lança :

- Je finissais juste mon sandwich, on part quand ?

- HEEEE ! Laissemonjourdereposenpaixs'ilteplait...

Je me reposa mes fesses contre la terre à contre coeur. Puis je lui demanda de me parler du labyrinthe, de tout ce qu'ils avaient découvert, des cartes que j'avais vaguement aperçu.

Il me raconta tout, puis décida de me montrer quelque chose. Il traça un carré au sol puis le divisa en neuf, comme les cases d'un jeu de morpion.

-Le carré central, c'est le bloc. Tous les autres se sont les différentes sections du labyrinthe. Huit en tout. Nous les cartographions toutes, tous les jours, puis nous comparons l'évolution des plan de chaque session.

- Et ... vous avez déjà pensés ... Que le labyrinthe était un ... code ?

Il me regarda avec des yeux ronds :

- Que veux-tu dire par là?

- Eh bien, je m'éclaircis la gorge, dis toi que le labyrinthe, ce n'est peut être pas l'épreuve finale, ce qu'il faut résoudre mais un moyen de résoudre l'intrigue, la vraie intrigue. Je m'explique, peut être que le labyrinthe cache un code qui parviendrait à en sortir. Car ça fait trois ans que vous cherchez et peut être que la solution finale du labyrinthe ... est qu'il n'en possède pas. Et qu'il permet juste de trouver la solution.

- Hum ... pas bête même si j'avoue ne pas te suivre complètement. Mais la piste est intéressante. Selon toi, comment se manifeste ce code ?

- Selon moi, le plus vraisemblable serait un code avec des lettres, dessin, logo, chiffres à décripter sur les plans. Mais je pense également que les Griffeurs ne servent pas uniquement à nous effrayer.

- À oui ? Qu'est ce qu'il te fait dire ça!?

Je sortis le gallet de ma poche et lui tendis :

- J'ai trouvé ça dans un Griffeur.

Il me regarda avec des yeux gros comme des soucoupes, refusant de toucher l'objet.

- Allez tu crains rien !

Il le saisis finalement avant de me regarder à nouveau avec des yeux mis étonnés, mis émerveillés :

- En gros t'es en train de me dire que tu as 1) Survécu une nuit dans le labyrinthe 2) Tué un Griffeur 3) Farfouillé dans ses boyaux ?

- Hum ... En gros c'est ça. ..

- T'es embauchée en coureuse,c'est non négociable !

- Eh ho, depuis quand c'est toi qui prend les décisions ?

Minho se glissa à mes côté. Thomas se mit à hurler, complètement hystérique :

-Regarde Minho ce qu'a trouvé Lynha DANS un Griffeur !

Il secoua le gallet sous le nez de Minho qui essayait vainement de l'attraper. Il finit par s'énerver :

- Bon tu me le file ce putain de caillou ?!

Thomas lui lâcha dans les mains avec une mimique assez drôle.

Minho fit rouler le gallet entre ses doigts. Puis il me regarda dans les yeux :

- Bravo Lynha, grâce à toi il ne nous reste que 7 clés à trouver.

Thomas et moi le fixèrent étrangement et il s'exclaffa :

- Vous devriez voir vos tronches ! Bref, sur chaque mur entre les sessions il y a des trous de cette taille environ. J'ai toujours cru que c'était notre bon vieux laby' qui tombait en ruine mais maintenant je pense qu'il faut simplement y mettre le gallet correspondant à la session ! Ce sont des sortes de clés, et le nombre correspond à celui de la session. Enfin j'espère.

Thomas poussa un cri de joie :

- Je vois ce dont tu parles sur ma session. Après pour les autres j'y suis pas allé.

- Dormez bien les enfants, la nuit prochaine on ira dodo avec les Grigrifferounets, lâcha Minho avant de se lever.

L'Épreuve du LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant