Chapitre 5 :

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Je me réveilla, engourdie de partout. J'avais extrêmement mal à la tête. Le sang pulsait dans mes veines, je n'entendais que ce bruit. Boum. Boum. Boum. Boum.

J'ouvris un oeil, puis l'autre. Je resta comme ça un moment jusqu'à ce que et je trouve la force de me redresser.

J'étais dans une grande pièce, au mobilier très réduit. Il se résumait à un placard, sûrement remplis de médicaments, bandages ..., un lit, dans lequel j'ét ..

J'entendis un gémissement à côté de moi, ce qui me fis tourner la tête et donc arrêter de détailler la pièce. Je regretta aussitôt ce geste.

Un garçon que je n'avais jamais vu se tenais dans un lit non loin du mien. Mais ce n'étais pas le pire ! Il se tortillait en gémissant, d'horribles cris bestiaux et plaitifs qui renforçaient mon mal de crâne. Son corps était recouvert de pustulles et plaques grises immondes. Quelqun veillait à ses côtés, à moitié somnolent et il n'avait pas dû voir que j'étais réveillée.

J'en profita pour me lever de mon lit doucement, pour ne pas faire de bruit mais aussi et surtout car je souffrais. Je parvins enfin à la position assise, puis debout, je m'étira, attendis quelques instants que ça aille mieux et je me dirigea vers la porte cahin-cahan.

Dehors il faisait noir.  Je tituba jusqu'à un arbre relativement éloigné des bâtiments et je m'écroula à ses pieds. De la, je plongea dans un profond sommeil sans rêve.

Je fus réveillée par des paroles. Au début, je ne distinguais qu'un flot continus insignifiant puis petit à petit je compris :

?? : ... ici. Je ne sais pas comment elle est arrivée, Clint ne l'a même pas vu partir !

?? : Si tu veux mon avis, ce tocard était encore en train de dormir.

La première fois repris :

??: Déjà on a eu de la chance, j'ai eu peur qu'elle ne soit partie dans le labyrinthe.

?? : C'est bien vrai moi aussi. Les Griffeurs n'auraient fait qu'une bouchée de sa pauvre petite carcasse la nuit tombée.

Je grogna pour montrer mon mécontentement. Pourquoi tout le monde me pensais tellement faible ? C'était sûrement vrai mais pour l'instant, rien ne le prouvait.

J'ouvris les yeux et je tâcha de dissimuler mon étonnement de voir Newt comme première voix et Mihno (il me semble qu'Alby l'avait appellé ainsi lors de la fête) en deuxième voix.

Ils se tournèrent tous les deux en même temps vers la source du grognement,  c'est-à-dire moi et leurs muscles se relâchèrent avec un soupir de soulagement quand il me virent les regarder, agacée.

Newt ne me laissa pas le temps de reprendre mes esprits et il me releva sans ménagement et me porta avec l'aide de Mihno jusqu'au centre du camp.

Quelques minutes plus tard, Alby arriva, traînant derrière lui quelqu'un, la tête perforée d'une flèche. Je lâcha une exclamation d'horreur en reconnaissant mon "voisin de chambre". Déjà qu'il n'avait pas l'air en forme la première fois que je l'avais vu ...

Derrière eux, Thomas arriva la tête basse.

J'alla lui demander ce qui se passai et il s'empressa de me raconter pour pouvoir rester seul  :

-Eh bien ... Ben m'a attaqué et Alby est arrivé et l'a tué...

Sur ce, il partis, retenant à grandes peines ses larmes qui voilaient déjà son regard.

Cette sinistre histoire aurait pu s'arrêter là. Sauf que Ben n'était pas mort. C'est Chuck qui nous l'a appris.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il avait survécu même si il était salement amoché.

Mais le pire dans cette histoire ... C'est quand Newt est arrivé et à déclaré d'une voix d'outre-tombe :

-Ben, tu es banni pour avoir attaqué un blocard.

Quelques blocard costaud se sont alors emparés de lui pour l'envoyer au gnouf, qui est la fosse et la prison, jusqu'à la fermeture des portes. Il se débattait en pleurant, clamant à qui voulait l'entendre qu'il ne recommencerais jamais, que c'était la Transformation.

Je ne demanda rien sur cette Transformation, consciente que les blocard avaient d'autre choses à faire.

J'alla voir Thomas qui parlait avec Chuck au moment où il possa la question :

-Banni, qu'est-ce-que ça veut dire ?

Je guettais la réponse de Chuck mais il se contenta de sourire et partis en courant.

Je lança un regard interrogateur à Thomas qui me répondit juste :

-Je ne sais pas ce que c'est, mais d'après Chuck, c'est pire que la mort ...

Sur ce, il me quitta à son tour.

Je n'eus pas à attendre longtemps pour comprendre toute l'horreur de bannissement.

Le soir venu, Alby envoya Newt chercher une sorte de longue perche avec ... je constata, horrifiée, qu'il s'agissait d'un collier au bout.

Puis il prit la parole, s'adressant à tout le monde sans regarder personne en particulier :

-Ben des bâtisseurs, tu es comdamné au bannissement pour avoir tenté d'assassiner Thomas. Les matons ont rendus leur verdict et leur décision est irrévocable. Tu ne pourras plus revenir parmis nous, jamais. Il marqua une longue pause avant de continuer. Matons, venez prende avec moi la perche du banissement !

Il passèrent le collier autour de la tête de Ben et lorsque les portes commencèrent à se fermer, les blocard poussèrent sur la perche, enfonçant le malheureux dans le labyrinthe, malgré ses supplications et ses cris déchirant.

J'alla me coucher rapidement. Je découvrais une nouvelle fois l'horreur du bloc. Même si j'étais consciente que c'était nécessaire pour la survie du plus grand nombre.

L'Épreuve du LabyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant