Chapitre 13 {La vagabonde}

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Après que Laure a ramasser son sacs et nettoyer légèrement sa chambre, elle quitte l'hôtel du Marchand. Autour d'elle, dehors, les gens commencent à sortir de leur maisons. Les rues sont donc plus animés et plus enchanteur que la veille.
La jeune filles a les cheveux tout ébouriffés et très peu coiffés, elle n'a pas vraiment pensé à s'arranger après son réveil. Cependant, cela ne la dérange que très peu, pourquoi s'arranger, quand ont n'en as tout simplement pas la motivation.
Ce n'est pas comme si tout le monde, en voyant sa petite tête, allaient hurler tout leurs entrailles.
Laure sait très bien que à un moment où un autre, son frère et sa sœur essayeront de la retrouver. Elle sait également qu'avec le caractère de Margaret, c'est déjà chose faite. Ils vont sûrement la retrouver aujourd'hui, si elle reste ainsi. Ce n'est pas qu'elle ne veut pas retrouver sa famille, seulement elle sent qu'elle as besoin de rester seule. C'est si égoïste de ma part, pense t'elle. Pourtant, pourquoi ne peu t'elle pas être un peu égoïste? Pourquoi devrait-elle tout le temps agir comme une parfaite petite princesse? Elle n'est pas parfaite et ce n'est pas un problème.
Elle est si perturbée par son rêve de la nuit précédente. Tout n'était que fausse représentation, mais il était douloureux d'y croire rien qu'un instant. L'orpheline a besoin de réfléchir, pleurer, crier, tout ce qu'il faut pour que la douleur fasse moins mal. Il faut qu'elle se remémore chaque instant chaque moment et surtout, surtout, il faut qu'elle réalise. Elle ne pourra jamais s'en remettre, si elle ne réalise pas. Comme elle y avait pensé hier soir, le processus de guérison prendra du temps, beaucoup de temps. Cependant, ce n'est pas le processus qui lui fait peur, elle a tout simplement peur d'oublier. Elle a peur d'oublier les moments passés, leur visages, leur mots en quelques sortes, leurs personnes. Elle a peur qu'un jour elle se réveillera et que tout son passé sera oubliée, comme si il ne c'était jamais produit. Ça c'est sa plus grande peur, tout simplement passer à autre chose.

C'est assez drôle pense t'elle, elle pense avoir une vie difficile, mais elle n'en a peut-être même pas une. Peut-être autour d'elle dans la rue, se trouve des personnes qui vivent bien pire qu'elle.
Puis voilà, qu'elle commence à penser de la mêmes façons qu'Aidan. De toute manière, il avait certainement raison sur toute la ligne. La vie n'est pas belle, elle est terne, maussade et sans bonheur. C'est pourquoi elle vas se souvenir et de tout!

Le père de Laure était un homme réservé, qui ne parlait presque jamais.
Lorsqu'il revenait du travail, celui-ci partait directement dans son bureau et ne ressortait plus jamais. Pour les enfants Amiore, ils avaient tous l'impression de n'avoir aucun père. Cependant, Léon était un homme sensible et il avait un grand cœur. Peut-être, avait-il été très peu présent pour c'est enfants, mais il saurait rentrer une balle dans la tête, pour eux. Le père de Laure avait des très du visage très marqué, ce qui le rendait encore plus sévère et il ne l'était pas. C'était également lui, qui avait donné à la famille c'est cheveux de gingembre. C'est cheveux, qui rendaient la famille aussi reconnaissable.

Anne, elle, était une femme droite qui suivait tout à la règle. Elle avait un petit horaire quel créait tout les matins et tout le long de la journée, elle suivait ce plan. Tout comme Léon, Anne n'a jamais vraiment été proche de c'est enfants. Elle les aimaient certes, mais pour elle, il y avait toujours plus important que de s'occuper d'eux. Disons que, entre sauver sa peau et laisser un de ces enfants mourir, elle aurait sans hésiter choisis la première option. Ce qui dans un sens, est tout le contraire de Léon. Anne avait de long cheveux brun qui lui tombaient sur les épaules. Elle portait toujours des robes noir arrivant au genoux et des gants noir de grandes marques. L'on aurait pu croire, qu'elle ne faisait de c'est journée, qu'assister à des funérailles.

Puis il y avait Tracy, une bombe d'énergie qui se promenait dans la maison. Un sourire imprégné au visage, dès le lever du soleil.
Tracy voulait devenir cuisinière, elle était très doué et depuis son jeune âge, avait toujours aider en cuisine. Laure l'appréciait surtout pour son honnêteté, elle disait toujours ce qu'elle pensais, même quand cela pouvait blesser. Cependant, malgré son honnêteté, elle était une personne très attachante. Que l'on appréciait toujours, avoir à c'est côté.

Jack, Jack lui, était la personne dans la famille qui ressemblait le plus à son père. Il était très renfermé, mais avait un cœur en or. Il était le protecteur de la famille, personne ne pouvait faire de mal à c'est frères et sœurs en sa présence. Laure adorait quand Jack l'amenait au parc, ils riaient et riaient, sans jamais s'arrêter. Ils passaient également des fois, des journées entières à faire des partis de cache cache. Il était aussi très drôle, quand il le désirait. Comme son père, seulement, lui ne l'avait simplement jamais démontré.

Et puis enfin, il y avait Taylor. Taylor était le seul des enfants qui n'avait pas hérité des cheveux de gingembre, il avait les beaux cheveux brun de sa mère. Le garçon détenait également, le caractère le plus complexe de la famille. Un jour, il était le plus aimable homme sur terre et de l'autre le plus insupportable. Laure s'entendait incroyablement bien avec lui. À vraie dire, en ne vexant personne, c'était la personne qu'elle appréciait le plus dans c'est frères et sœur. Il était poète, peintre, chanteur et en quelques sortes, majestueux. Laure ne pourrait compter combien de fois, alors qu'elle était triste, avait vue en elle cette tristesse et était venu la réconforter avec une chanson où un poème. Chaque fois, sans une exception, c'est prestation, lui avait redonner le sourire. Il chantait tel un ange, qu'il venait nous pincer sans cesse, le fond du cœur. Il avait également une vision de la vie que Laure avait adopté. Celle où, tout ce qui se trouvait autour d'elle était magnifique. C'était lui qui lui avait appris à tant aimé la vie, à la regarder sur son plus belle angle peut-importe les circonstances. Taylor serait sûrement déçu d'elle, en la voyant t'elle qu'elle est maintenant. Remettant en question tout c'est principes.

Laure avait une famille fantastique, il est dommage quel est été ruiné en une seule journée.
La jeune fille s'assoit sur un banc non loin de la mairie de la ville. Le banc donne sur une école, la cour d'école est pleine de petits enfants. Ils sautent, danse, rigole, tout ce qui aurait rendu Laure heureuse, auparavant. L'enfance est l'âge de l'innocence, c'est le moment dans notre vie, ou l'on ne se soucis de rien autour de nous. Nous nous amusons et c'est aussi simple que cela, du bonheur et du bonheur.
Il est seulement dommage que cette période ne soit qu'aussi courte.
Dans s'est souvenirs, l'école était aussi très amusant. Elle se souvient, lorsque qu'elle était en classe avec Reece, Taylor et Aidan et qu'ils n'arrêtaient pas de faire les malins en dérangeant madame la professeure. Dans ces années là, il ne s'était passé que quatre ans avant l'arrivée de Aidan dans la maison . Cependant, ils n'avaient pris que quelques secondes avant de l'avoir adopté dans la famille. Les quatre inséparables, n'avaient jamais connu l'école, comme Laure voie devant ses yeux. Ils avaient connu une école dans la bibliothèque de la maison, sans aucun autres camarades. Ils avaient de petit bureau de bois et au devant de la "classe ", se trouvait un grand tableau noir où la professeure écrivait les leçons. C'était leur école à eux et elle l'appréciait comme t'elle. Aidan lui, aurait voulu aller dans une école traditionnelle et elle le savait. Il aurait voulu rencontrer plus de personnes, que seulement trois.
Cependant, Laure voyait bien que malgré son envie de vivre une vie normale, il appréciait celle à leur côtés.

Le groupe que formait Laure, ses frères et Aidan, lui manque énormément. Puis, se rappeler de c'est beau jours, lui fait du bien.

🍂Quand le sang s'en mêle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant