À force d'y croire

Final : La fin n'est jamais belle

Sauf dans les contes de fées.
Mais nous ne sommes pas dans un conte de fée.
J'aurais pu finir ce dernier quatorzième chapitre sur ce dernier mot :
<<loin>>
Mais certains auraient cherché à savoir ce qu'est devenu notre belle jeune Isis, cette parisienne pourtant si banale.

Elle s'est servi de l'argent qu'elle avait récolté grâce à William pour partir à Amsterdam. Avec Théos, tout s'est bien passé, mais rien n'est éternel. Il a dû revenir à Paris lorsque l'état de sa mère s'est détérioré. Celle ci est décédée dans la foulée. Et cette escale a empiré la situation amoureuse déjà critique lors du départ de Théos. Ils se sont quittés sur de bons thermes malgré tout.
Asla a accouché le 3 mars d'une jolie petite fille qu'elle a appeler Isia. Elle envoie chaque mois des messages et photos à Isis, qui ne répond jamais, mais qui les lis en se promettant d'un jour y répondre.
Sofi et Asla élèvent donc leur fille comme si de rien était, Mathias n'étant au courant de rien pour la grossesse, et Asla prenant constamment sur elle pour ne pas perdre le luxe qu'elle s'était offert en prenant comme époux Sofi.
La mère d'Isis, Inaya, est repartie vivre en province, et a annoncé un divorce avec son mari en pensant que cela adoucerait ses mœurs d'avoir perdu un fils et déçue une fille.
Et pour le reste, rien n'a changé.
Paris est toujours Paris.
La lune claire toujours chaque soir, ou presque.

Quant à Isis, elle revit la même vie qu'elle vivait à Paris. Avec son chat, son petit ordinateur, son calme, et sa solitude. Le malheur est juste que son nouvel appartement n'a pas de balcon.
Finalement, tout cela aura été une bonne perte de temps, car on en revient au point de départ.

Nous ne sommes pas grand-chose.
C'est bon de le savoir.
Mais à force d'y croire, on pense que nous sommes quelqu'un. Que nous sommes importants. La vie n'est rien. En vivant, nous ne sommes rien non plus.
C'est bon à savoir.
Mais à force d'y croire..