The last of us : En quête de rédemption

Chapitre 13 : La lettre oubliée

Je suivais Emiko le long de la rivière et nous en profitions pour faire connaissance.

Nous avions pris de grands sacs pour récolter des fruits.

J'apprenais alors qu'elle venait d'un camp en Corée du sud qu'elle avait quitté avec ses parents il y'a trois ans pour rejoindre le continent américain.

Elle me racontait que là-bas c'était la guerre et que le pays était dirigé par des dictateurs et qu'ils n'avaient pu rester. Elle me parlait du Canada qu'elle aimait beaucoup car c'était « plus calme. » elle vivait à Montréal quand...

- Mes parents se sont fait attaquer par des zombies et se sont sacrifiés pour me donner le temps de partir. J'ai été mordue pendant cette attaque et je m'attendais à perdre la boule. Mais j'ai remarqué que ça se stabilisait et c'est en arrivant à la Nouvelle-Ecosse que j'ai compris.

- Je suis désolée pour toi.

- Ne le sois pas. Je suis tellement fière de les avoir eus dans ma vie. Et toi, tes parents ?

- Mon père a laissé tomber ma mère avant ma naissance et je ne sais pas ce qu'il est advenu de lui.

- Oh mince. Et ta mère ?

- Elle est morte en me mettant au monde. Je ne l'ai jamais connue et je ne sais même pas à quoi elle ressemblait.

- Tu n'as rien d'elle ? Même pas une photo ?

- Non, tout ce que j'ai eu d'elle c'était une lettre d'adieu avant qu'elle ne meure.

Emiko s'approchait et posait une main sur mon épaule.

- Qui qu'elle eut été, je suis sûre qu'elle devait être quelqu'un de super.

- En tout cas, c'est les échos que j'ai eus.

Tout en discutant je me demandais ce qui était le pire : perdre ses parents en ayant appris à les connaître, ou vivre sans savoir qui ils étaient ?

- On y'arrive !

Nous venions d'arriver à la forêt dont parlait Léa.

- C'est donc là ?

- Oui. Il y'a pleins de fruits excellents ici : des poires, des bananes, des pommes. Il y'a largement de quoi faire une bonne récolte pour un mois.

- Et le coin est tranquille ?

- Plutôt oui. Le seul inconvénient...

Mais elle se tût : un groupe d'oiseaux venait de s'envoler dans les airs. Emiko posait deux doigts sur sa bouche pour m'inciter à la suivre.

Nous nous abritâmes dans un feuillage et je regardais loin devant moi.

Il y'avait des coureurs qui couraient dans tous les sens. Emiko sortait son arc et dit :

- On doit les arrêter. Sors ton arme

- Je prends par la droite, toi par la gauche. Et surtout, on a beau être immunisées, on n'est pas invulnérable. Alors ne prends pas de risques.

- Ellie ! j'ai perdu mes parents. Ils étaient eux aussi immunisés, donc tu n'as pas besoin de me le dire.

- Bien sûr, je voulais juste...

Mais elle était déjà partie.

« Que t'es conne Ellie ! »

Je vis à mes pieds une hache de bucherons et la ramassait, consciente que ça me serait utile.

Emiko était très douée et agile. Elle montait tout en haut d'un arbre et dégommait plusieurs zombies avec son arc et en repoussait vers ma position.