Ce jour-là, un jeune homme se présente dans le sex-shop ou bosse mon collègue. Comme celui-ci, ce jeune homme est black. Il est la recherche d'un emploi. Il semble trainer son ennui de boutiques en boutiques. Nous sommes en début d'après-midi. Las des nombreux refus auxquels il doit faire face, c'est sans surprise qu'il écoute les propos de mon collègue qui l'invite malgré tout à laisser un cv ainsi que ses coordonnées. Le milieu du sex-shop est assez particulier. Il faut mentalement être fort pour résister à la pression suscité par la folie de certains clients. Il n'est pas rare de voir quelqu'un embauché et partir quelques mois plus tard. C'est pourquoi une demande d'emploi est toujours la bienvenue. On ne sait jamais.
Alors que le jeune homme et mon collègue palabrent tranquillement, un couple entre à son tour dans le magasin. Ce qui attire immédiatement l'attention des 2 blacks, c'est l'allure du couple. Lui, en costume, cravate et elle en gros manteau de fourrure. La femme particulièrement fait très bourgeoise. Le couple s'arrête au comptoir et la femme déclare le plus naturellement du monde :
-J'ai envie d'une bonne bite black, t'as pas envie de me baiser ? Mon collègue, en couple avec enfants, et qui en a vu d'autre, garde un calme relatif et décline poliment l'invitation (conscience professionnelle sans aucun doute). Le demandeur d'emploi qui a assisté à toute la scène, reste sur place pantois. Il semble ne pas croire ce qu'il entend. Mon collègue, voyant la déception sur le visage oh combien magnifique de son interlocutrice se retourne alors vers notre demandeur d'emploi et déclare : -
Mais peut-être que ce jeune homme se fera un plaisir de combler votre désir ?
Celui-ci complètement excité, tel un animal en rut demande alors à mon collègue :
– Je peux ?
Dans sa phrase, on soupçonne un sentiment d'incrédulité tellement la situation lui semble surréaliste. Mon collègue se retourne alors vers le couple qui semble apprécier le retournement de situation et leur dit :
– si ça vous dit, la cabine d'essayage est libre. La cabine est normalement dédiée à l'essayage de lingeries vendues dans le magasin. Situé à côté du comptoir, ceci permet ainsi de surveiller et prévenir d'éventuels vols. Le couple et le jeune homme au bord de l'apoplexie se dirigent vers la cabine. La femme se découvre et se trouve être uniquement en lingerie fine sous son manteau. Une vision extraordinaire pour notre demandeur d'emploi qui ne s'attendait probablement pas à passer un si bon moment en se levant ce matin-là. La femme s'offre au black tandis que son homme en voyeur
, tire les rideaux de la cabine. Celui-ci s'est placé à l'extérieur et passe juste la tête pour mater la scène. Mon collègue surveille le spectacle en tentant tant bien que mal de continuer son travail le plus normalement possible. Le magasin est baigné dans une tranquillité toute relative. Le son d'une station de radio a succès inonde la grande pièce, pas un seul client (c'est préférable vu le manège qui se déroule).
Petit à petit, les halètements de la femme commencent à s'entendre tandis que le jeune black rugit de plaisir.
Soudain, le rideau s'ouvre, la femme en pleine excitation invite mon collègue à les rejoindre. Mais celui-ci (probablement élevé par des moines Shaolin) décline à nouveau l'invitation.
Le jeune demandeur d'emploi profite de l'instant pour passer sa tête tout en continuant à chevaucher la bourgeoise et lance au vendeur un « merci frangin » empreint d'une réelle gratitude. Toute cette situation ne durera pas plus de 15 minutes.
Apres s'être visiblement bien amusé le couple et le demandeur d'emploi retournèrent chacun vaquer à leurs occupations. Cette après-midi laissa un tel souvenir au demandeur d'emploi qu'il passa régulièrement au sex-shop pour voir si un poste s'était libérée et en nourrissant certainement l'infime espoir que cette aventure recommence.
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No FicciónLes histoires délirantes d'un jeune homme vendeur dans un sex-shop