Chapitre 13

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Stella

Bientôt une semaine que je suis ici, plus que trois semaines et je rentre chez moi. Bon je dois avouer que ce n'est pas si déplaisant que je ne l'aurai pensé d'être ici, la plage et le paysage me font beaucoup d'effets c'est sûr. Et comme dit Amélia, les garçons sont vraiment très séduisant ici.

Même si j'ai l'impression d'être toujours surveiller avec les garçons, j'ai réussi à rencontré un très beau jeune homme on a échanger nos numéros, il s'appelle Livio. J'ai prévu de le voir cette après-midi il va me faire visiter quelques endroits, il va falloir que j'élabore un plan pour que les gars ne viennent pas. Je sais que Elio leurs a demandé de me protéger, il s'inquiète vachement depuis le cambriolage.

Felice, que dire de lui, je ne l'ai plus trop vu depuis qu'on a fait des courses ensemble et c'est préférable. Moins il est dans les parages mieux je me porte.

Les gars m'ont dit qu'il travaillait et qu'il restait avec sa "copine". Je me suis peut-être fait des faux espoirs à propos de lui et de ce que je croyais être de l'attention envers moi. Quand j'ai raconté tout ça à Amélia, elle était très déçue mais elle continue de croire qu'il peut se passer quelque chose.

Je me prépare pour aller voir Livio, j'ai mis un cycliste et un teeshirt oversize pour essayer de cacher au plus mes "poignées d'amour". Je ne comprend pas cette expression, poignée d'amours, elles sont loin d'être des amours pour moi.

En descendant dans le salon je suis surprise de voir Felice et tous les garçons, ça faisait longtemps que je les avais pas vu tous réunis. Je leurs dis bonjour d'un signe de la main et me dirige dans le jardin pour trouver Elio entrain de jardiner.

 Ma relation avec Elio s'est un peu améliorée j'ai arrêter de tout prendre mal et de lui lancer des piques, mais on ne se parle pas trop quand même.
Je tousse un coup pour qu'il remarque ma présence, il se tourne vers moi et me sourit.

-Ça va ma chérie ? Tu as besoin de quelque chose ?

-C'était juste pour te prévenir que je sortais me balader visiter un peu le centre ville.

-D'accord je vais prévenir les gars ...

Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase

-Non! M'exclamai-je
-J'aimerai être un peu seule, ils sont très gentils mais j'ai besoin d'un minimum d'espace personnel là s'il te plaît.

Je le vois tout hésitant, son regard passe de moi aux garçons et enfin à dehors.

-D'accord.. mais fais attention à toi et si il y a un problème appelle moi.

-T'inquiètes pas.

Je lui souris et pars direct avant qu'il ne change d'avis.

Livio m'a prévenu qu'il m'attendait dans un square situé à côté d'une église, j'ai eu un peu de mal à trouver je l'avoue.

Quand je l'aperçois enfin je vois qu'il est avec deux autres garçons, mince je savais pas qu'il venait avec des amis.

Une boule de stresse se forme dans mon ventre, je ne suis pas à l'aise avec les gens, en avançant vers eux je me répète en boucle que je ne suis pas à Paris je peux être qui je veux. Je peux être cette fille qui a confiance en elle et que tous le monde aime ;qui a des tonnes d'amis. En tous cas c'est l'air que je veux me donner.

Je fais la bise à Livio et il me présente ses deux amis et là c'est le choque. Je ne comprends plus rien, on essai de me faire une mauvaise blague ou quoi.

-Et lui c'est Enzo. Dit Livio

Je fais la bise à Enzo et quand j'allais faire la bise au deuxième, je le fixe déconcertée.

-Pardon tu t'appelles comment ? dis-je en lui faisant la bise.

Son parfum envahit mes narines, il sent irrésistiblement bon.

-Moi c'est Leonardo.

Il me fixe droit dans les yeux, son regard c'est le même que Felice, je ne peux pas me retenir de lui poser la question.

-Excuse moi sans indiscrétion, tu ressembles comme deux gouttes d'eau à quelqu'un que je connais, est-ce que tu connais un Felice ?

Son visage s'assombrit d'un coup, c'est dingue ils ont la même mimique.

-Oui c'est mon jumeau.

Je suis sous le choc, personne ne m'a dit que Felice avait un jumeau, je ne comprends décidément rien à ce qui se passe ici entre tous ces garçons.

Enzo et Livio coupent court a cette discussion en nous proposant d'aller boire un café. Je les suis tout en discutant avec eux, ils sont très gentils, Leonardo est beaucoup plus chaleureux que Felice. Posés au café, je ne peux pas m'empêcher de prendre un café latté glacé c'est mon petit pêché .

J'apprends qu'ils se connaissent depuis le collège, qu'Enzo travaille dans ce café et que Leonardo et Livio travaillent ensemble dans une salle de sport.Leurs amitié est très mignonne ça me fait penser aux sept nains, cela dit quand ils ont appris que je les appelais comme ça ils m'ont balancé dans la piscine.

Ils ont insisté pour payer donc en attendant je suis dehors avec Leonardo, il sort son paquet de cigarettes et m'en propose une.

Je pèse le pour et le contre, être une autre moi que à Paris c'est le but après tout, finalement  j'accepte. Il sourit en coin, la cigarette entre mes lèvres, il s'approche avec son briquet et l'allume en me regardant dans les yeux. Il est atrocement beau, son regard est si attractif. Je lui souffle la fumée de la cigarette inspirée sur son visage et il ricane en me regardant.

Notre échange visuel se coupe au retour des deux autres hommes. Après avoir discuter encore une bonne trentaine de minutes avec eux et leur avoir promis de se revoir, je pris le chemin pour rentrer chez Elio. Le sourire scotchée sur mes lèvres ne veut pas s'enlever, mon dieu qu'est-ce qui est entrain de m'arriver...

IrréversibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant