Chapitre 24

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Felice

La rue est calme, trop calme pour laisser croire que rien de mal ne se passe. Cette nuit nos gars se sont infiltrer dans une des planques de la Stidda. Tous s'est très bien passé, on a pu récupérer toutes les infos dont on avait besoin.

On va devoir se préparés à ce qu'ils rappliquent,  je regarde mon téléphone .

4h50, 4 août

Le mois de juillet est vite passer, on est déjà arriver sur cette date que je redoutais tant. Mais bizarrement la haine que je ressentais tous les ans à cette date s'est légèrement calmée, je jette un regard dans ma chambre et vois Stella endormie dans mes draps.
Est-ce que c'est à cause d'elle?
Je ne peux pas laisser ma colère se dissiper, c'est mon moteur c'est grâce à la haine que j'en suis arrivé là aujourd'hui.

Mes pensées se tournent a cette nuit, je ne sais  pas ce qui m'a prit de l'embrasser mais c'était trop tentant, ça me consumais de l'intérieur. Après ça on ne s'est plus dit un seul mot, elle s'est endormie et je n'avais pas le courage de rouler jusqu'à chez Elio puis revenir chez moi. Puis j'avoue que l'idée de dormir avec Elia était plaisante.

Il va falloir que je mette les choses au clair avec elle, qu'elle n'aille pas s'imaginer des histoires d'amour avec moi. Je sais qu'elle veut faire semblant que rien ne la touche qu'elle s'en fout de tout mais je vois dans ses yeux qu'un rien pourrait la détruire.
Et je ne veux pas être la goutte de trop dans son malheur.

J'écrase ma cigarette sur le balcon et descend au sous sol le plus discrètement possible, l'insomnie cette bonne vieille amie toujours présente.
Je referme à clé derrière moi la porte et fais le code digital de mon coffre qui s'ouvre l'instant d'après, j'admire toutes mes armes les touchant du bout des doigts en souriant. Je pourrais paraître psychopathe c'est possible mais on apprend à aimer l'effet qu'une arme a dans la main au fil des années dans la mafia, la première fois c'est juste du dégoût et de la peur de se retrouver à tenir ceci dans la main.
Je sais que le premier meurtre que la bande ont commit a été horrible à vivre pour eux, mais pour moi non ça a juste été de l'apaisement. J'ai eu un tel sentiment de bien être en moi, de sécurité enfin.

Après avoir fait ma routine de sport habituel, je vérifie que Stella dort toujours. Elle a l'air si sereine les yeux fermés la bouche un peu ouverte.
Elle ne se doute pas de quel genre de monstre je suis et elle ne doit pas le découvrir.
À vrai dire elle ne devrait même pas être ici dans mon lit dans ma maison, encore moins chez Elio ni dans cette ville. Elle aurait du rester chez elle en France loin de tous ces problèmes qui ne guettent qu'à l'enfoncer dans toutes ces conneries.

J'avais de la peine pour Elio mais maintenant je comprend mieux, elle est si innocente.

Je dois la tenir éloignée à tout prix.

7h
Je suis enfin arriver, je m'assois devant elles.
Leurs noms gravées sur ces foutues plaques.
Je ne crois pas au destin, elles n'avaient rien fait pour mériter tous ça. À 13 ans je n'étais pas destiner à tomber dans la mafia.
Le soleil est déjà levée depuis un bout de temps, si elles étaient encore là je les imagine bien se promener en forêt nous forçant à faire un pique nique tous ensemble.
Ensemble, même en essayant d'imaginer une autre vie quelque chose me ramène toujours à la réalité.
En vérité si elles avaient été la, elles me détesteraient sûrement pour la personne que je suis devenu. Elles s'effondreraient de voir que leurs fils et petits fils  ne sont plus bras dessus bras dessous, loin de là.

Une fois, il y a trois ans Leonardo est venu quand j'étais là on s'est regarder de loin et je suis parti, depuis ce jour je fais exprès de venir toujours très tôt, lui doit faire exprès de venir l'après midi même si cela m'étonnerait encore qu'il ose se pointer ici.

Je décide de partir du cimetière bien décider à tenir éloigner Stella le plus loin possible de moi et de commencer enfin cette guerre.

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