Chapitre 20

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Felice

La matinée est vite passée, avec Stella on ne s'est pas rendormit après le film. Pendant qu'elle prend sa douche, je cuisine tranquillement quand Milo décide de venir m'emmerder.

-T'es souriant. Me dit il dubitatif

-Et alors? Je savais pas que j'avais pas le droit de sourire.

-Tu souris pas comme ça d'habitude.

Je souffle bruyamment pour lui faire comprendre que cette conversation m'épuise déjà.

-Je t'ai vu ce matin aller chercher à boire, je sais que tu bois pas d'ice tea et comme par hasard je n'ai plus vu Stella depuis hier.

Je me tétanise d'un coup, et merde je n'ai rien fais de mal avec elle puis en quoi ça le regarde.

-T'es ma meuf ou quoi? Pourquoi tu me saoules comme ça dès le matin.

-C'est la fille d'Elio, Felice, ne l'oublies pas.

Il m'énerve sérieusement.

-Je l'ai pas toucher arrêtes de me casser les couilles, elle est grosse tu sais très bien c'est pas mon genre de fille.

Je me retourne et vois Francesco énerver, ils veulent tous me faire péter les plombs ce matin.

-T'es qu'un sale con Felice.

Je pars dans ma chambre ,en rigolant de nerfs.
Je ferme la porte et pars sur le balcon pour fumer.

Évidemment je ne pensais pas ce que j'ai dis, Stella est putain de magnifique, mais pourquoi à t'il forcer comme ça à vouloir me faire des reproches sérieux.

D'un coup j'entend une porte s'ouvrir, je me tourne et découvre Stella toute gênée en serviette de bain, manquait plus que ça. J'écrase ma clope à moitié fini dans le cendrier et rentre dans la chambre.

-Je..Je venais chercher les habits que tu m'as prêter hier, ça ne te dérange pas j'espère?

A vrai dire, je ne l'ai même pas écouté, je suis trop concentrer sur elle.
Ses joues sont rosées du à la chaleur de l'eau j'imagine, des gouttes d'eau s'échappant de ses cheveux ruissellent sur ses bras.
La serviette est courte, elle essaie de la baisser du mieux qu'elle peut mais je peux observer le début de sa poitrine.
Je la regarde elle, son jolie visage et son corps de déesse.

-Et puis merde! M'exclamais-je

Je m'avance vers elle d'un pas assuré, mes mains se posent instantanément sur sa nuque et approche son visage du mien. N'en pouvant plus, je l'embrasse fougueusement en essayant du moins que je peux de penser aux conséquences que tout ceci aurait.

Elle ne me repousse pas, bien au contraire elle prolonge notre baiser. Pleins de sensations étranges se font sentir dans mon corps et j'adore ça.
Une de mes mains se glisse sur sa taille pour l'approcher au plus près de moi. Avec grande surprise, elle passe ses mains sous mon teeshirt, je ne la pensais pas aussi entreprenante.
Je la plaque contre le mur, j'ai besoin de la toucher. Ma main sa faufile sous sa serviette pour caresser sa cuisse, je la sens frissonner.
Elle remonte brusquement mon teeshirt pour que je puisse l'enlever, je rigole sous son impatience. Mais je redeviens très sérieux quand je la vois faire tomber sa serviette au sol, elle essaie de parler mais je l'en empêche direct. Je ne veux rien entendre qui pourrait gâcher ce moment, je colle mon corps au sien.
Je l'embrasse dans le cou sauvagement, je lui suçote la peau, l'entendant gémir je vais finir par perdre le contrôle de moi même.

-Felice...

Je lui fais un signe de tête tout en prenant délicatement ses seins dans mes mains, elle penche sa tête en arrière.

-Je.. oh putain.....j'ai jamais rien fais Felice.

Je me raidis d'un coup, pour la deuxième fois de la matinée. Je me doutais bien qu'elle n'avait pas une très forte expérience vu son malaise avec son propre corps, mais pas à ce point.
Je m'éloigne d'elle doucement, m'assois sur le lit et prend ma tête dans mes mains. Toutes les pensées que j'avais refoulées reviennent d'un coup, mais qu'est-ce que j'ai fais.

-Sympa, je m'habille et je vais dans le salon, je n'ai pas envie de plus te déranger.
Me dit elle

Stella ne comprend rien, je la rattrape avant qu'elle parte et là rapproche contre moi. Je la regarde et lui replace ses cheveux derrière son oreille.

-Désolé de comment je vais formuler ma question indiscrete et brute mais tu es vierge alors ?

Elle fuit mon regard, gênée.

-Oui.

-Tu veux faire faire quelque chose avec moi? Pas ta première fois car je suis sûr que tu n'es pas encore prête.

Son visage est rouge de gêne, ce qui me fait sourire.

-Ton arrêt brutal m'a couper l'appétit vois-tu, donc débrouille toi tout seul avec ça. Dit elle en pointant mon  jean.

Je rigole, elle s'éloigne de moi toute fière.

-J'adore tes suçons beauté.

Elle me fusille du regard en courant admirer mon chef d'œuvre dans le miroir.

-Je fais comment moi ? Tu te fous de moi c'est pas possible. Je n'ai même pas mon maquillage pour cacher ce désastre.

-Eh! Fais gaffe je vais finir par me vexer de tes méchancetés, rhabille toi et la porte à droite c'est la chambre de Gulio sa copine laisse du maquillage ici.

Je redescend dans le salon en rigolant de bon coeur cette fois, en fuyant l'idée de réaliser ce qu'il vient de se passer et dans quelle merde je viens encore de me mettre.

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