Chapitre 15

88 5 2
                                    

Stella

Bon je crois que je n'aurai jamais dû lui parler de Leonardo, pendant le reste du trajet il n'a pas prononcé un seul mot. Et quand j'essaie de discuter avec, ses yeux étaient remplacé par des armes pointé sur moi. Arrivés devant la maison j'ai cru enfin pouvoir me libérer de ce moment de gêne mais je n'avais pas prévu que monsieur aurait envie de parler.

-Comment tu sais que j'ai un jumeau?

Et merde dès que je vais dire que j'étais avec des gars il va aller tout balancer à Elio c'est sûr, et mon géniteur ne va plus jamais vouloir que je sorte toute seule. Je suis une très mauvaise menteuse en plus.

-Le dis pas à mon père s'il te plaît

- Tu crois vraiment être en bonne position pour négocier la?!

Bon autant lui dire la vérité de toute façon me faire tuer par lui ou Elio ça ne change rien.

-Bon.. je me suis fais un ami ici et je l'ai vu cette après midi, il était avec des potes et il s'avère que un de ses amis bah c'est ton jumeau."

Son visage fait des grimaces de plus en plus moches à voir. Je m'avance pour ouvrir la portière et sortir, mais Felice décide de fermer la voiture à clé. C'est un malade.

- Bon je sais pas c'est quoi l'histoire entre toi et ton frère mais laisses moi sortir s'il te plaît.

Il me fixe pendant dix secondes et décide de déverrouiller la voiture. Au moment où je croyais enfin être sauvée, c'est Felice qui sort en premier de la voiture.

Je reste là comme une idiote pendant dix secondes et décide à mon tour de rentrer dans la maison.

Au moment où j'entre, je vois directement le regard enragé d'Elio, a ses côtés Felice tout souriant.

-Balance. Dis-je furieuse.

-Tu m'as mentis droit dans les yeux, t'as pas honte. Me balance Elio.

A l'entente de sa phrase mon cœur me fait mal, je pourrai m'énerver et balancer les pires vacheries.

Mais je suis fatiguée. J'ai trop de colère, de tristesse, de vide, de manque en moi.
C'est trop à ressentir, je pourrai exploser et craquer, mais je ne dois pas faire ça. Je ne dois pas montrer à Elio et aux autres que je suis faible, je ne dois pas inquiéter mes proches.
Donc je bloque mes émotions, je fais comme si de rien était, mais ce trop plein me fatigue donc je dors très souvent. Trop pour la normale, mais au moins quand je dors je ne peux pas penser à cette réalité de la vie. Ça m'arrange.

Donc sans un regard ni un mot je monte dans ma chambre, je check un coup mon téléphone j'ai quelques sms mais j'y répondrai plus tard. Je m'affale sur le lit, branche mes écouteurs et lance la musique à fond.
Quelques larmes s'échappent de mes yeux tandis que je tombe dans les bras de Morphée.
—-——————————————————-

Coucou, petit chapitre aujourd'hui car je compte en faire un beaucoup plus long sur le point de vue de Felice.
J'espère que ça vous a plu quand même.
Hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire votre avis, merci beaucoup pour vos votes et commentaires ça me fait énormément plaisir.
Bonne journée/soirées.❤️

IrréversibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant