L'amour n'a pas d'âge...

Opéra

Bonjour, bonjour !!!! J'espère que vous allez bien malgré le temps de merde que nous avons ici en France ? Nouveau chapitre, je le mets auourd'hui parce que je pense que le week-end va être chargé et je reprends le boulot Lundi (eh oui toutes les bonnes choses ont une fin mais vu le temps pas de regret). Je vous souhaite une bonne lecture !!

Je n’ai jamais aimé ce genre de soirée m’as-tu vu et tape à l’œil, l’opéra est blindé de gens en tenue de soirée, les bourgeoises parisiennes ont sorti leurs plus beaux bijoux, à croire que c’est une compétition pour savoir laquelle porte le plus gros carat aux doigts … J’attrape une coupe de champagne et la porte doucement à mes lèvres jetant des regards ennuyés autour de moi. Mon « compagnon » est allé saluer des connaissances, me laissant planter là, ce qui est loin de me déranger. Moins je passe du temps en sa compagnie, mieux je me sens, je dois juste prendre mon mal en patience et attendre. Je sens les regards sur moi, parfois interrogateurs souvent désapprobateurs  mais je m’en moque, je sais qui  je suis, ce que je vaux, ce que je fais et surtout pourquoi je le fais.  La sonnerie retentit, indiquant le début de l’opéra, mon « compagnon » revient vers moi, m’entrainant à sa suite dans sa loge. Je m’installe confortablement dans les sièges moelleux essayant de mettre le plus de distance possible entre lui et moi mais en vain, sa main frôle ma cuisse, je la repousse énergiquement et lui glisse un regard mauvais. Mon petit manège ne le déstabilise nullement et je sais qu’à un moment ou à un autre, je devrais encore subir ses assauts. Depuis le temps que dure ces rendez-vous ça toujours été comme ça, lui le chat, moi la souris, le fait que Monsieur soit un personnage important du paysage parisien lui fait penser que tout lui est dû et que tout le monde doit céder à tous ses caprices, mais je ne suis pas comme tout le monde même s’il a encore du mal à le réaliser.  Je me laisse emporter par la musique, ce soir  c’est l’opéra de la Flûte Enchantée et même si je ne suis pas une passionnée, je ne peux que me plonger dans la beauté des actes.  Je sens son souffle  se rapprocher de moi et ses mots  glisser jusqu’à mon oreille.

-          Détends-toi Malone, tu sais que je ne vais pas te manger… du moins pas tout de suite…

Je n’ai qu’une envie, lui cracher au visage mais je me retiens. Je sais que si je fais le moindre geste violent à son égard, il me le fera payer cher et malgré toute la haine que j’éprouve pour cet homme, il n’en vaut pas la peine, je ne veux pas de lui mais j’ai besoin de lui.  J’essaye de me détendre et de profiter de ce beau spectacle mais je n’y arrive pas, le poids de sa main revenue sur ma cuisse pèse une tonne, sa présence imposante me fait contracter tous les muscles. Je sens son regard vicieux posé sur moi et je n’ose imaginer les choses auxquelles il pense. Sa main quitte ma cuisse pour passer dans ma chevelure, les repoussant afin de dégager mon cou et ce geste me fait penser à Harry… Le plaisir que j’ai ressenti à ce geste avec lui n’a rien à voir avec celui que je ressens maintenant…La nausée me monte aux lèvres, je tourne les yeux vers mon « compagnon » lui signifiant mon mécontentement et un rictus lui fait retrousser les lèvres.

-          Ne fais pas ta prude ma belle, je sais que tu aimes quand je te touche…

-          Non, je n’aime pas quand vous me touchez et vous le savez pertinemment !!!

-         Je te touche si j’ai envie et quand j’ai envie que les choses soient claires pour toi, tu n’as absolument aucun droit de regard sur mon comportement, tu fais ce que je te dis de faire, quand je te dis de le faire !!