-Peter, à table.
-J'arrive mon grand.
Ils m'ont tué ces gosses. J'en peux plus, je suis épuisé. En deux jours ils m'ont pas lâché. Deux ans que je n'ai rien fait et eux ils me font faire des dizaines d'épreuves à la suite, sans me laisser le temps de récupérer ne serait-ce que cinq minutes.
Un bon repas allait me remonter le moral, et certainement faire le plus grand bien. J'arrivais à la grande table et vis toutes les assiettes vide. A oui c'est vrai, la nourriture est imaginaire. J'adorais ce jeu. J'étais le meilleur. Il faut se servir de son imagination et la nourriture apparait comme par magie. Je pris place à côté des enfants perdus. En face de moi, La Boule s'assit sur l'extrémité du banc ce qui le fit se soulever à l'autre bout et râler les garçons assit dessus. Les enfants et Elizabeth se collèrent les mains en signe de prière.
-Tout le monde dit ses grâce, commença Elizabeth.
-Grâce !! crièrent-t-ils tous avant d'ouvrirent les plats et de se jeter dessus pour servirent de la nourriture imaginaire.
Vous ai-je dis que j'étais le meilleur à ce jeu ?
-Mange plus proprement le nouveau ! me lança Rufio.
-Alors déjà, tu vas arrêtais de m'appeler le nouveau parce que je suis arrivé bien des années avant ta naissance, d'accord ?!! Et ensuite je mange comme je veux je te rappelle que je suis le roi ici. Et puis de ce que je vois tu ne manges pas mieux non plus.
-Vieux porc !
-Allez, tu peux faire mieux que ça ! m'encouragea Clochette.
-Ouais ! Fais-moi voir comment tu punch blondinette, espèce de sac à vomi mal gerber.
-Bangarang !!! l'acclamèrent les enfants.
-Rufiooooooo !!!
-T'as la bouche pleine de merde, mon vieux, on te l'a déjà dit ?
-Tu n'est qu'une vieille morve visqueuse, une usine à proutes, un sac à dégueuli de chats et de trippes de rats, une arrachade de sparadrap de croutes séchées, de giclures de poireaux, un vieil hamburger d'asticots rassit, et les mythes à part.
-Remplaçant de prof de chimie, répondis-je le plus calmement du monde après sa longue tirade.
-Vas-y renvoie lui la balle, chuchota un garçon à Rufio.
-Mauvaise haleine.
-Peut-être mais j'ai quand même réussi à embrasser la reine. T'as réussi toi ?!!
-P'tite tête.
-Je suppose que ça veut dire non.
-Dans ta fiole tronche de cake !!
-Dans tes miches, fesses de vaches.
-Sale menteur tricheur voleur qui a peur.
-P'tit ringardos, craignos, vulgos coiffé en brosse.
-Bangarang Peter !!!
-Bangarang !!!!!!!!
-T'es... un... gars stupide. Un gars stupide !!!!!
-Rufio si je suis un vieil hamburger, alors pourquoi tu ne manges pas ?!! hein ?!! Toi tu n'es qu'une cervelle de paramécie bicolor embourbé dans un élevage de moutons plein de pue bouffant ses propres déjections et souffrant du complexe de Peter Pan !!!!
-C'est quoi une paramécie m'sieus ?! demanda Don't Ask.
-J'vais te dire ce que c'est qu'une paramécie m'sieus. Ça ! m'écria-je en pointant Rufio du doigt. C'est une paramécie m'sieus !! C'est une créature unicellulaire sans cervelle et qui ne sait pas voler !!! Ne me cherche pas mec, je suis Peter Pan !!!!!
Je me rassis sur le banc en croisant les bras laissant Rufio bouche-bée. Je jetais un bref regard à Lizzie et la vis boire pour cacher son rire.
-Peter Peter Peter Peter Peter Peter.... Chantèrent les enfants.
-Rufio, Rufio, tenta Rufio tout seul.
Je pris ma cuillère, la remplit de purée imaginaire et dis :
-Oh Rufio, vas donc casser les noisettes de l'écureuil d'à côté.
Je lançais ma cuillère vers lui et de la véritable purée rouge et bleu (cherchez pas à comprendre) vint s'écraser sur son visage. La table était à présent recouverte de nourriture fumante dégageant une odeur délicieuse et succulente. Tous les enfants s'assirent et on se mit à manger -vraiment cette fois- dans la convivialité, pendant que Rufio partie bouder seul dans son coin.
-Peter ? Attrape, ria La Boule en me lançant de la purée colorée en pleine face.
Je me levais et lui en jetai à mon tour. Seul problème, il était assis à côté de Lizzie, j'ai manqué mon tir et elle se prit tout dans la tête. Tout le monde se tut, la regardant sans rien faire. Elle releva lentement son visage vers moi, sans aucune émotion apparente et je du serrer les lèvres pour ne pas exploser de rire. Elle se leva, pris de la purée dans sa main et m'en lança. Ce geste fut le début de la guerre de nourriture. De la purée, des cuisses de poulet et des petits pois, volaient absolument partout autour de la table.
En plein durant cette bataille, je m'arrêtai et fixai la brune le sourire aux lèvres. Elle riait aux éclats, pleine de purée et de joie. Tellement longtemps que je rêvais de voir ce spectacle De la voir rire. Jusqu'à maintenant je pensais que la voir aussi heureuse me serrai refuser à tout jamais. A partir de maintenant, je jure de la rendre heureuse et de tout faire pour la reconquérir. Déjà quand je suis partie elle était belle, mais là, sa beauté dépasse tout le reste. Je reçus de la purée dans la tête et ça me fit revenir sur terre. Je montai sur la table en criant :
-Bangarang !!!!!!
-Bangarang !!! répondirent les garçons en me lançant de la nourriture.
-Et Peter Pan, attrape ça, cracha Rufio depuis le bout de la table.
-Peter fais gaffe, me prévint un garçon en me lançant un sabre.
Je l'attrapai, tournai sur moi-même et coupai en plein vol la noix de coco que venait de me lancer Rufio.
Il y eut un blanc où tout le monde me fixait la bouche ouverte.
-Bangarang, murmura Lizzie le sourire aux lèvres.
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Je n'ai jamais voulu t'abandonner.
FanfictionLorsque Peter est de retour sur son ile trente ans après avoir disparu, il se rend compte qu'il a été remplacer. Un autre à pris sa place de chef Pan. Mais son seul et unique but et de reconquérir le cœur de sa reine, rongée par la tristesse et la c...