Chapitre 11

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Tard dans la nuit, alors que la fête battait son plein, les enfants dansaient autour du feu ou bien les plus jeunes s'était endormies les uns sur les autres sous le regard attendri de leur reine. Peter cessa de jouer de sa flûte de pan et emmena Lizzie plus loin dans la forêt. Il entoura sa taille de ses bras protecteurs et se pencha pour lui murmurer à l'oreille :

-Ferme tes yeux. Souviens-toi de ta pensée heureuse.

La jeune fille s'exécuta, et réfléchit à ce qu'était sa pensée heureuse autre fois. Elle se rappela toutes ces embrouilles cherchées aux pirates, toutes ces fêtes cher les indiens, tous ces jeux avec ses enfants perdus, mais un seul souvenir fut assez puissant pour lui faire pousser des ailes :

-Feu de l'enfer et damnation, retentit la voix du pirate. Tous se retournèrent vers le pont supérieur.

-Silence les nuisible, ou je vous attache l'ancre autour du coup, ria Peter avec le chapeau de Crochet sur la tête.

-On a gagné !!

-Victoire ! célébrèrent les enfants.

-Matelots en avant toute.

-Aye Aye Capitaine.

Lizzie vola alors vers lui et lui embrassa le bout du nez.

-Elizabeth, si tu veux grandir, je grandirais avec toi.

-Tu ne peux pas grandir, sourit-elle.

-Si. Je peux faire n'importe quoi pour toi. Une, même de jeunesse éternelle, ne vaut rien si tu n'es pas là. Je grandirai jusqu'à devenir un adulte, si c'est pour rester avec toi. Je... je t'aime Lizzie.

Comblée, la reine du Pays Imaginaire déposa ses lèvres chaudes et délicates sur celle du roi. Il répondit à son baiser et elle y mit fin pour lui murmurer :

-Alors aimons-nous pour l'éternité. L'idée même de grandir et de te quitter fut la plus stupide que j'ai pu faire dans ma vie. Et puis... on ne peut pas laisser notre île. Pas vrai ?!

-Ouvre les yeux, murmura le blond.

Elle s'exécuta et regarda ses pieds. Le sol se trouvait maintenant à dix mètres d'elle. Elle se mit à rire et embrassa Peter. Il répondit à son baiser et ils se transmirent tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Des cris et sifflements retentirent depuis le campement. Ils tournèrent la tête vers les enfants perdus et sourirent avant de s'envoler haut dans les aires et de tournoyer dans les étoiles comme ils aimaient le faire autrefois.

Ils se posèrent sur un nuage et observèrent leur ile, de nouveau pleine de vie et de couleurs. L'eau turquoise reflétait la lueur de la lune et les feuilles vert émeraude des arbres dansaient dans la légère brise fraiche de la nuit. Enfin les sirènes étaient revenues dans leur lagune. La mère louve n'avait plus peur de sortir de sa tanière avec ses louveteaux, enfin, les indiens dansèrent autour de leur brasier au centre de leur camp.

PDV : Peter

A la fin de la fête on se rendit dans la cabane de Lizzie. Alors qu'on s'embrassait passionnément, je poussai ma belle brune sur le lit et me positionnai au-dessus d'elle. Je repris possession de ses lèvres et passai mes mains sous sa tunique.

-Attends. Tu fais quoi ?!

-Désolé je... enfin... c'est ce que font les gens qui s'aime dans l'autre monde... alors je me suis dit que... enfin... je me suis laissai emporter.

-Tu m'aimes ?!

-Tu le sais très bien.

-Trente ans que je ne t'ai pas entendu le dire, Peter.

-Et bien je t'aime plus que tout Elizabeth. Saches le. Je t'aime si fort.

-Dans ce cas je te fais confiance, Peter.

-Tu es sûre ?!

-Je t'aime. Plus que tout et n'importe quoi d'autre. Je te confierai ma vie.

Je souris et lui retirai doucement son teeshirt avant de retirer le miens. Elle retira son pantalon et moi le mien. Lorsque l'on se retrouva nu, je plongeais mes yeux dans les siens.

-Ça risque de faire mal au début. Si c'est trop insupportable, dit le moi.

Elle hocha la tête et je rentrai tendrement en elle voyant son visage se tordre en une grimace de mal-être. Je basculai donc tout mon poids sur mon bras gauche, pour poser mon autre main sur sa joue.

-Est-ce que tu vas bien ?

Sans me répondre, elle hocha difficilement la tête.

-Non, je veux te l'entendre dire.

-Je vais bien. Ça va, je te jure.

-Sûre ?!

-Certaine.

Je commençai alors de lents va et viens en elle et son visage se décrispa. Des gémissements s'échappaient de ses lèvres et des miennes. Je l'embrassai pour étouffer nos cris le plus possible. On finit par atteindre l'orgasme rapidement et je tombai à ses côtés et collai son corps nu et trempé contre moi, le serrant dans mes bras, si fort que je pourrais lui briser les os. Elle prit ma main et déposa un baiser sur le dos celle-ci sous mon regard attendri. Je dessinai de petits cercles imaginaires sur son épaule pendant qu'elle jouait avec mes cheveux blonds beaucoup plus emmêlés qu'avant.

-Je t'aime, mon amour. Je t'aime, Elizabeth Pan.

Un sourire lumineux éclaira son visage à l'entente du nom par lequel je l'ai appelée et elle m'embrassa amoureusement. 

Je n'ai jamais voulu t'abandonner.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant