Chapitre 14

1.4K 87 27
                                    

Le lendemain comme à mon habitude je me rendis au travail.
J'avais bien et mal dormis en même temps.
Dormir en ayant le souvenir du baiser qu'il m'avait donné hiers c'est vraiment génial mais mes yeux me piquaient lorsque je les fermais.

Une fois la porte franchie je vis tout le monde assis, puis se lever pour me saluer.
Mutsuki me fît signe de m'assoir entre lui et Ginshi mais je n'avais aucune envie d'être en contacte avec cet âne blond.
De plus il ne s'est toujours pas excusé alors j'estime qu'il ne le fera jamais.

À la place je m'assis à côté de mon chère Juzo.
Mutsuki avait l'air vexé..
J'irais m'excuser tout à l'heure.

Juzo fouilla mes poches, comme avant..
Il ne trouva pas de sucreries et me regarda comme un gosse lorsque son parent refuse de lui acheter un jouet.

-je t'en achèterai tout à l'heure.lui dis-je en souriant.

Il me sourit en retour.
Son anniversaire s'approche à grand pas, il faut que je trouve une idée de surprise.

Autour de la table on parlait de nouvelles façons d'exterminer une Ghoul.
On parlait de leurs rangs et de comment les tuées en fonction de leurs rangs.
Je me sentais un peu mal à l'aise..
J'avais l'impression qu'on préparait un plan pour tuer une personne de ma famille.
C'était d'ailleurs étrange car je ne ressent normalement pas de compassion pour les Ghouls...

À un moment un inspecteur de la squad de Juzo parla de mon frère.
Je fît les gros yeux.
Il dit :

-vous connaissez tous Kaneki Ken je me trompe ?

Toute la table répondis que oui.

-il est très fort, rang SSS. Dit-il.
On devrait trouver un moyen de l'éliminer il pourrait causer encore plus de problèmes qu'il y à 4 ans.

Mon frère n'a jamais eu une bonne réputation.
Il y à 4 ans il à déclenché une sorte de guerre.
Malgré le fait qu'il ne me parle plus et qu'il a fait une connerie il y à longtemps je ne souhaite en aucun cas sa mort.
J'étais dans mes pensées quand j'entendis mon nom sortir de la même bouche que tout à l'heure.

-d'ailleurs mademoiselle(t/n), vous portez le même nom de famille que lui, Kaneki n'est pas très courant en tout cas pas à Tokyo.
-qu'est-ce que tu insinues ? Lui répondis-je.
-il se pourrait que vous ayez des liens de sang avec lui..
-viens en au faits !
-vous pourriez être sa cousine, sa soeur et j'en passe.

Je le regarda étonné.
Je n'étais pas vraiment discrète niveaux expressions faciales.
Je ne savais pas quoi répondre et je bégayais.

-n-n'importe quoi !?
Le nom de famille ne... n'a rien à voir !

Mon hypersensibilité refaisait surface, encore une fois.

-avoues le tu veux juste que je me fasse virer !
Tu ne m'aimes pas hein ?!
-ce n'est pas ce que je voulais dire Mademoiselle-
-la ferme !

Akira se leva en demandant le silence.
Mais l'homme n'était pas décidé à fermer sa bouche.
Il me dit :

-pourquoi stressez-vous ainsi ?
De plus vous fuyez mon regard.
Ce n'est sans aucun doute-

Akira lui coupa la parole et lui demanda de se taire.
Elle commença à me parler mais j'étais plus préoccuper par Juzo et l'inspecteur.
Juzo lui avait fait signe de le suivre et ils sortirent de la salle.
Je ne sais pas se qu'il avait l'intention de faire mais j'espère que ce débile se fera engueuler.
Akira me demanda si je l'écoutais.

-heu oui, bien sûr je t'écoute.
-dans ce cas est-ce que tu peux répéter ce que je viens de dire ?
-tu m'as demandé si je t'écoutais. Lui répondis-je d'un air malicieux et le sourire jusqu'aux oreilles.

Akira souffla et me demanda de la suivre.

-pour aller où ?
-on va parler.
-on ne peut pas discuter ici ?
-non, aller suis moi.

Elle me prise par le bras et on sortie de la salle.
Les autres inspecteurs devaient se demander se qu'il se passait.
Une fois en dehors de la salle Akira me demanda si j'étais bien de la famille de Ken.
Je lui répondis que non en me grattant la tête et un léger sourire.

-alors pourquoi tu as réagis comme ça tout à l'heure ?

Je regarda le vide un instant pour réfléchir à quoi lui répondre puis des mots me vinrent à l'esprit.

-me comparer à un tel monstre ? Tu pensais que j'allais me laisser faire ?

Je venais vraiment de traiter mon frère de monstre là ?
Elle avait l'air convaincue et on retourna au bureau.
Elle s'est excusée de m'avoir jugé si vite.

J'allais ouvrir la porte alors je posa ma main droite sur la poignée et je sentie une autre main sur la mienne.
C'était celle de Juzo, sa main droite.
On se regarda pendant quelques secondes puis l'inspecteur que Juzo avait pris pour parler enleva nos mains de la poignée et ouvrit la porte.

Juuzou Suzuya x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant