Chapitre 10 partie 2

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Quelques jours plus tard, devant l'école primaire des jumeaux, on pouvait remarquer un petit garçon se précipiter dans le sens opposé de ses camarades qui rentraient chez eux. Malgré le soleil qui approchait lentement de son point le plus culminant, le jeune garçon ne semblait pas trop se soucier de la chaleur étouffante qui régnait mais était plutôt préoccupé par autre chose.

-Cette idiote a encore disparu. Je suis presque sûr qu'elle va, une fois de plus, s'attirer des problèmes comme d'habitude et ce sera à moi de l'en sortir. Elle finira par me tuer un de ses jours....

Il rentre encore dans l'établissement et y disparaît. Au même moment, une voiture noire de grande marque se gara devant l'établissement, et un homme élégant à la chevelure dorée, attirant le regard des mamans présentes (qui avaient les joues légèrement roses ) en sortit.

****************

Dans une salle de classe, on pouvait entendre les reniflements d'une petite fille s'intensifier. Elle était assise sur sa chaise derrière son bureau sur lequel elle avait posé sa tête. Cette dernière était cachée derrière ses bras, barrant ainsi toute possibilité de voir son visage.

Soudain la porte de la salle s'ouvrit en grand fracas et un jeune garçon entra.On pouvait voir se refléter dans ses yeux un maelstrom de sentiments dont les plus dominants furent la peur et ensuite du soulagement.

-Miku , pourquoi tu pleures ? demanda-t-il avec une voix douce tout en se rapprochant lentement d'elle.

A l'entente de son nom et de la voix qui l'émettait, elle sécha rapidement ses larmes avec ses mains, puis leva son visage vers sa direction.

-Je ne pleurais pas et même si c'était le cas, cela ne te concerne en rien Shiiro. Si tu veux te moquer de moi, tu peux passer ton chemin parce que même si Riku n'est pas là je ne manquerai pas de te faire mordre la poussière.

Ses yeux avaient changé de couleur et devinrent tous noirs. Elle s'était également levée de sa chaise et on pouvait légèrement apercevoir l'air autour d'elle crépiter. Voyant combien elle était énervée, le jeune garçon stoppa son avancée en levant les bras devant lui en signe de paix.

-Calmes toi meus voluntas, je ne te ferai aucun mal. Calmes toi .....

-Comment tu m'as appelé ? le coupa-t-elle.

Il se passa une main derrière son cou d'un air gêné. Il était tout autant étonné qu'elle d'avoir entendu cette phrase traverser la barrière que formaient ses lèvres. C'était comme si il n'avait pas pu contrôler son propre corps.

-Je te conseille d'oublier, ce n'est rien d'insultant de toute façon. Et arrête de m'regarder comme ça, tu vas finir par m'énerver. Tu sais très bien qui je suis et même si c'est toi je ne le permettrai pas, dit-il sans trop y penser.

Il voulait juste lui faire peur car il savait qu'il ne pourrait rien faire contre elle même si elle voulait le tuer. Dans ces moments, son loup agissait contre lui et le forçait à s'arrêter. Il ne comprenait pas pourquoi il avait tant besoin d'attirer son attention, de ne vouloir qu'elle à tout instant près de lui, d'être jaloux quand elle accordait la moindre attention à son frère quand il était présent...

-De toute façon je ne t'ai pas demandé d'entrer dans cette salle de classe donc si tu n'aimes pas mes manières tu peux toujours sortir, je ne te retiens pas. Je ne baisserai jamais la tête devant toi.

Comme il le pressentait, au lieu de se sentir indigné par sa réponse, il en fut même très excité, son loup ne demandant qu'à sortir. Il se rapprocha alors plus rapidement d'elle. Quand la distance qui les séparait ne fut réduite qu'à quelques centimètres, ses yeux changèrent de couleur et devinrent dorés. Il la prit alors dans ses bras tout en resserrant son emprise sur elle et en reniflant la base de son coup.

l'éternité sans toi c'est comme mourir à petit feuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant