❝ 𝐒𝐞𝐱 𝐚𝐧𝐝 𝐂𝐡𝐢𝐥𝐥 ❞ [ 𝐏.𝐉𝐌 ]

𝐗𝐦𝐚𝐬

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𝖢𝖧𝖱𝖨𝖲𝖳𝖬𝖠𝖲 𝖶𝖨𝖳𝖧𝖮𝖴𝖳 𝖸𝖮𝖴 𝖶𝖮𝖴𝖫𝖣 𝖩𝖴𝖲𝖳 𝖭𝖮𝖳 𝖡𝖤 𝖢𝖧𝖱𝖨𝖲𝖳𝖬𝖠𝖲 𝖠𝖳 𝖠𝖫𝖫
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❝ Blottis l'un contre l'autre, tasse à la main, et un chaleureux feu qui s'embrasait, laissait place à une image presque idyllique. Éloigné de tous, l'instant se figeait d'une douceur sans égale. Les fêtes hivernales bien que bruyante en extérieur, en était devenue tout autre pour nous.

Les joyeuses couleurs du sapin qui illuminaient les environs, le salon chaudement décoré, de même que les mélodieux murmures, ne faisaient qu'attester de l'inébranlable présence de Noël.

La chaleur de notre étreinte, ne me faisait qu'apprécier ce délicat moment du plus belle. Le brun, taquin qu'il était, s'amusait en retraçant les lignes de ma mâchoire de ses lèvres, jusqu'à demeurer au sein de mon cou. Tandis que les miennes, se baignaient dans le liquide chaud de mon récipient.

Une pensée me traversa l'esprit, avant de subitement me faire quitter mon refuge. J'accourais alors en cuisine priant que mes pâtisseries ne soient pas brûlées. Bien heureusement, ces derniers rayonnaient par leurs cuissons parfaites, je les décorais donc avec du glaçage, et quelques bouts de meringues.

Les laissant ensuite sécher sur le plan de travail, je commençais à soigneusement ranger les ustensiles auparavant utilisés.

Soudainement, je sentis des bras m'enlacer et un vent chaud s'écraser près de mon cou, sachant pertinemment de qui il s'agissait, je le laissais faire continuant mon travail. Ses lèvres susurraient à mon oreille quelques mots avant de se taire.

Jimin : Ne me laisse pas tout seul.

Mon souffle se coupa l'espace d'un instant avant de reprendre son cours, je me retournais espérant faire face à son regard charmeur, et fut estomaquer à la vue de celui-ci mangeant un de mes bonshommes en pains d'épices fraîchement préparé.

Me : PAUL-ALEXANDRE ! RECRACHE-LE !

Il le mangea sans scrupule, en me regardant droit dans les yeux.

Me : PARK JIMIN !!

D'un regard qui se dit menaçant, je le pris en chasse, courant derrière lui à travers chaque pièce de la maison. Lui riait et moi le menaçais de mon rouleau à pâtisserie. Arrivé à la hauteur du fauteuil, Jimin me fit basculer sur ce dernier, prenant ainsi l'avantage. Il prit mon arme et le posa sur la table passe de salon.

Me : Meurtrier !

Le brun se mit à rire de plus belle

Jimin : dit celle qui me pourchasse avec un rouleau à pâtisserie.

Les retentissements de l'horloge, nous interrompu de nos infanteries. Les aiguilles qui pointaient toutes les deux le chiffre douze, avaient étonnamment assagi Jimin, qui se redressa me présentant la pomme de sa main.

Me : Quoi ?

Jimin : C'est l'heure des cadeaux !

Mon expression était hésitante entre le rire et la stupéfaction, malgré tout, c'était son côté enfantin qui me tuait d'amour. Voulant le taquiner davantage, je pris un air faussement mécontent.