Ma vie se résume à essayer d'oublier en vain mon passé et à espérer pouvoir tout refaire différemment 
Corriger ses erreurs et rectifier le tir 
Alléger les pleurs et éviter le pire 

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Les mots s'emmèlent avec nos langues. 
Les lettres valsent entre nos lèvres.
Mais j'arrive quand à même à te dire
Je t'aime.

C'est la dyslexie amoureuse chéri.

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Les couleurs se mélangent,
Comme la peinture sur ma palette.
Ma vue se brouille,
Comme l'eau quand j'y plonge mon pinceau.
Puis c'est le noir complet,
Face à ma toile colorée.

Le comble du peintre ou le rêve de l'aveugle.

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Tu essuies mes larmes que tu as causées
Tu fumes les cigarettes que tu as roulées 
Tu degraphes le soutien-gorge que j'ai enfilé 
Tu embrasses mes lèvres que tu fais danser 
Au rythme des vinyles que tu as rayés 

Danse folklorique des sentiments.

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Les yeux froids de lassitude 
Le visage pâle de dépression 
Les cernes ternes de la fatigue insomniaque 
Et les lèvres gercées de la froideur de l'hiver 
Elle était belle. 

Une beauté triste

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Elle s'entendait qu'avec les enfants parce qu'au fond c'était une gamine 

La grande enfant

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La vie est une pute mais c'est la vie 
Et quel con un jour à dit 
Qu'une pute n'était pas jolie

Coup de gueule puérile

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« La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie »

D'après le vieux tag près du mcdo de banlieue.

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ELIC