OS Johnlock

Noël (2 !)

Salut à vous, et joyeux Noël !
Désolée pour le retard de cette publication mais, chez ma grand-mère, internet fonctionnait à moitié, mais bref ! Le voilà ! J'espère que vous passez de bonnes fêtes malgré la situation sanitaire un peu énervante. Moi, ça va du mieux que je peux. J'ai écrit cet OS un peu à la dernière minute mais j'avais envie de marquer le coup de mon 1er Noël sur Wattpad, avec ce que LeChatDu221b et moi on vous a sorti avant-hier. D'ailleurs, j'espère que ça vous a plu. Celui-là c'est juste un OS fluffy comme on les aime. D'ailleurs, je vous envoie plein d'amour pour les fêtes, on se revoit l'année prochaine pour de plus gros projets, ou plus tôt si j'ai d'autres idées d'OS. Bonne lecture !

- Sherlock ! Arrête de ronchonner. Tes parents nous ont invité pour Noël, c'est normal de le passer avec eux.

- Je n'ai pas envie.

Le docteur soupira. Le cadet Holmes avait décidé de bouder, encore, et, il avait beau insister, pas moyen de lui faire entendre raison.

- Allez, ça va être sympa. Personne ne pourra te forcer à faire la cuisine.

- Je ne veux pas y aller.

- C'est parce que Mycroft vient, c'est ça ?

Sherlock ne répondit pas, mais l'évocation de son grand frère lui fit détourner le regard.

- Oh, je vois. C'est parce qu'il va présenter Greg à vos parents et que, vu que vous êtes en perpétuelle compétition, tu ne veux pas y aller.

- Voyons, c'est ridicule, John ...

Ledit John avait un grand sourire, il avait deviné. Oui, son colocataire était ridicule sur ce point. Mais, même avec ses innombrables défauts, il l'aimait et il aurait aimé que Sherlock ai quelqu'un à présenter à ses parents, et que ce soit lui.

- À quoi tu penses, John ?

L'objet de ses pensées venait de l'en tirer et il le regarda d'un air effaré, comme s'il avait été capable de lire dans ses pensées. Puis, lorsqu'il se rendit compte que c'était complètement absurde, il préféra plaisanter.

- Je croyais que tu pouvais tout déduire.

- Non, tes pensées restent un mystère pour moi si tu ne me dis rien.

- Je te dirai peut-être un jour ...

Le docteur partit ensuite dans la cuisine leur préparer à dîner, ils partiraient le lendemain dans la matinée. Sherlock restait sceptique sur son fauteuil, persuadé que John lui cachait quelque chose. Ce dernier resta quelque peu pensif le reste de la soirée et durant le repas que, pour une fois, le détective prit avec lui. Il en profita pour l'analyser un peu. Ils partirent ensuite se coucher dans leurs chambres respectives.

John prit du temps à s'endormir et son colocataire ne dormit pas immédiatement non plus, il réfléchissait. Il analysait tous les faits et gestes de Watson ces derniers temps, ses regards, ses rires, ses cauchemars. Il finit par en arriver à une conclusion et se rua dans la chambre de ce dernier pour lui en faire part, ce qui le réveilla.

- Sherlock ... Pourquoi tu ... ?

- J'ai compris John !

- Mais de quoi tu parles ?

L'homme encore à moitié endormi jeta un œil à son réveil puis s'étonna de l'heure.

- Il est deux heures et demi du matin ! Sherlock, on part chez tes parents demain, j'ai besoin de dor...

Il fut coupé par une paire de lèvres déposées sur les siennes. Il ne comprit pas et resta immobile pendant que Sherlock reculait, pensant s'être trompé. Il s'apprêtait à s'enfuir quand John reprit ses esprits et le retint.

- Attend ... C'est ça que tu as trouvé ?

- Oui ... je croyais ...

Le détective se vit alors tiré brusquement vers son colocataire pour se retrouver dans ses bras. Il comprit alors qu'il ne s'était en réalité pas trompé et enfouit la tête dans le cou du docteur.

- Je t'aime, Sherlock.

- Je t'aime aussi, John.

Le cadet Holmes ne prévoyait pas forcément d'en parler à ses parents tout de suite mais, au moins, il ne s'entêterait pas à se mettre en compétition avec son grand frère le lendemain, c'était complètement inutile.