La Fin Du Rêve

14 4 2
                                    

Il dut passer quatre longs mois à l'hôpital Ste-Mangouste avant d'obtenir l'autorisation de rentrer à Poudlard. Mr Mercy lui annonça la bonne nouvelle le deuxième samedi du mois de février, l'informant dans le même temps que ses parents viendraient lui dire au revoir le soir même et que le professeur McGonagall le mènerait le lendemain au château. Enfin une perspective réjouissante pour le Gryffondor.

~~~

Quand ses parents vinrent le visiter une dernière fois dans sa chambre, il regretta presque son retour à l'école. Bien qu'elle s'appliquât à le cacher, sa mère aurait préféré qu'il reste près d'elle. Il ne lui restait plus que quelques années, qu'il allait passer loin d'eux, ne les voyant qu'aux vacances. Les deux parents n'avaient jamais eu autant besoin de leur fils, mais celui-ci allait encore une fois s'éloigner. Resignés, ils le saluèrent et partirent. Sortis de la chambre, ils n'arrivèrent plus à retenir leurs larmes, et les Londubat les laissèrent s'échapper, dévastés.

~~~

Le lendemain, Aidan se prépara rapidement, et le professeur McGonagall se présenta sur le seuil de sa chambre à dix heures tapantes. Ils gagnèrent ensemble le hall d'accueil où les attendait un vieux chapeau, transformé en Portoloin. L'instant suivant, les deux sorciers se retrouvèrent dans le bureau directorial de Poudlard.

- J'imagine que tu souhaiterais quelques explications ?

- Pouvez-vous d'abord me raconter ce qu'il s'est passé le soir de mon malaise ?

- Tu n'en gardes aucun souvenir ?

- Je me rappelle seulement d'une dispute, ainsi que d'un début...

- D'accident, le coupa-t-elle.

Il y avait donc de fortes chances qu'ils soient espionnés, sinon, elle n'aurait pas prit la précaution de l'interrompre.

- C'est ça.

- Tu as eu un accroc avec Mr Canstrod, qui t'as mis hors de toi.

- Ah, merci.

- Il y a d'autres choses dont il faut que je t'informe. Premièrement, un deuxième élève a disparu, et je te prie de ne pas t'en mêler, ni toi, ni tes amis. Promets-le moi.

À contre-cœur, il lâcha du bout des lèvres :

- Je vous le promets.

- Merci.

Cette promesse comptait beaucoup pour elle, car elle ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Elle espérait que ce ne soit pas des paroles en l'air.

- Que t'ont-ils dit, à Ste-Mangouste ? Au sujet de ta santé ?

- Rien de spécial, mis à part le fait que je me sois encore affaibli.

Il n'osa pas lui révéler qu'il en savait plus que ce qu'on ne lui avait dit.

- Ce n'est pas tout, n'est-ce pas ? compléta-t-il.

- Effectivement. Madame Pomfresh a reçu un rapport de l'hôpital et me l'a transmis. Je pense qu'il vaut mieux que ce soit toi qui décides si tu souhaites tout savoir ou non. Qu'en penses-tu ?

L'Élu n'est pas celui que l'on croyait être - La Prophétie (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant