2 mai 1998
Madame Pomfresh était formelle. Mon diagnostique vitale était engagé. D'une minute à l'autre, j'allais rendre l'âme. Alors que la guerre était sur le point d'éclater.
Ces derniers mois, je fus cachée par madame McGonagall et madame Pomfresh sans beaucoup bouger. J'étais trop faible pour cela.
Personne ne semblait savoir que j'étais là mis à part l'infirmière, la professeur McGonagall et les membres les plus fidèles de l'armée de Dumbledore.
À mon arrivé à Poudlard, ils m'avaient cachés dans la plus grande des discrètetions dans la salle sur demande. C'était plutôt pratique, la salle me cachait parfaitement avec beaucoup de leurre au cas où un intrus entrerait, et j'avais à ma disposition de la nourriture et de l'eau à ma convenance.
Malgré tout, j'étais extrêmement fatiguée et passé mes journées à dormir. J'espérais retrouver mes souvenirs, mais en vain.
C'est le soir du 21 avril que j'ai renoncé à ma mémoire. Ce jour là, je pris conscience de la fatalité de ma situation lorsque je me vis dans un miroir. Un miroir censée montrer l'avenir. Je me voyais, aussi jeune qu'aujourd'hui mais je paraissais vide et fatiguée.
La situation à Poudlard était telle que je ne reconnais plus l'école, bien que le château n'avait pas réellement changé. Le professeur Rogue était le nouveau directeur et la discipline était quant à elle dirigée par un frère et une sœur nommée les Carrow.
Autant dire que l'école qui enseignait avant la magie blanche était devenu plus sombre que le noir le plus intense.Aujourd'hui, Neville, qui était un des plus fidèles partisans de l'armée de Dumbledore, nous appris à tous une excellente nouvelle. Harry Ron et Hermione étaient de retour. Il partit si rapidement à leur recherche que nous pûmes poser plus de questions.
J'étais heureuse à l'idée de les revoir après tout ce temps, heureuse de pouvoir avoir l'occasion de leur dire au revoir.
Lorsque Harry apparu dans la salle où nous étions, en compagnie des deux autres, nous étions tous très heureux et crions presque de joie, les autres bougeaient dans tous les sens et aplaidisserent alors que je me contentais de sourire. Le voir ici était un espoir pour nous tous.
Je voyais dans son regard le bonheur et la nostalgie de revenir à Poudlard. Malgré la situation, il était heureux d'être de retour à sa maison. Même un aveugle aurait pu s'en apercevoir.
Mes trois amies s'avancèrent vers moi pour me prendre dans leur bras chacun leur tour, d'un air soulagé et désolé. Ils semblaient être aussi heureux de me revoir.
Ginny s'approcha de nous et prit son frère et Harry, celui qu'elle aimait dans ses bras avant d'offrir un large sourire à Hermione. Elle se tourna ensuite vers moi pour me parler d'une voix douce.« Tu devrais te reposer, je viendrais vers toi s'il se passe quelque chose, ce n'est pas prudent pour toi de rester éveillé aussi longtemps ».
Ginny s'occupait beaucoup de moi, et en échange, je lui racontais notre voyage pour retrouver les horcruxes. Je m'étais beaucoup rapprochée d'elle, et je savais à quel point c'était difficile pour mes amies de me voir dans cette état. Je m'endormis donc aussi tôt.
Je me réveillai brusquement en étendant des cries et des sorts, des formules dans tous les sens. Ils étaient là, la guerre avait commencé.
Je ne pouvais pas rester là, mais je ne savais pas non plus ce que je pouvais faire.
J'étais paniquée à l'idée que mes amies puissent mourir. Je me levai du lit où j'étais assise et tentai de marcher vers la porte pour sortir lorsque je la vis s'ouvrir. Je courru alors me cacher comme je le pouvais, avec beaucoup de mal à marcher.
Forte heureusement, ce n'était qu'Harry. Je m'avançai alors vers lui et il s'avança rapidement vers moi pour me rattraper avant que je ne tombe.« Je te tiens Rowena ».
« Qu'est-ce qu'il se passe Harry ? ».
« C'est trop long à expliquer, disons juste que la guerre a commencé et il ne nous manque plus qu'un horcruxe à détruire, le diadème de Rowena Serdaigle ».
VOUS LISEZ
Souvenir - Tom Jedusor fanfiction [ TERMINÉE ]
FanficImaginez-vous, un jour, vous réveiller sans aucun souvenir. Sans savoir qui vous êtes, ni pourquoi, ni comment. Les seules indices que vous avez sont votre prénom, écrit sur un petit bracelet étonnamment fin qui aurait facilement pu se briser, et u...