5 septembre 1942
J'avais passé un été des moins reposant.
Nous avions voyagé dans presque tout l'Europe avec mes parents dans l'espoir de trouver un remède ou une potion pour me guérir.
En effet, j'étais malade. J"étais même mourante. Je souffrais du même mal que ma grand-mère jadis et personne, aucun sorcier, ou aucun guérisseur, infirmier, n'avaient trouvé de remède.
Ils m'ont tout simplement donnés une date. Il me restait 1 ans et 8 mois à vivre tout au plus.
C'était une fatalité.Je n'avais pas envoyé de hiboux à Tom pour le prévenir, je préférais le lui dire face, en personne.
J'attendis donc le week-end qui suivait la rentrée pour avoir tout le temps de lui en parler.
Je lui avais donné rendez-vous au bord du lac noir au dessus d'un magnifique pommier. Il trouvait celà ridicule, mais pour lui annoncer une telle chose, je préférais que nous soyons seuls, et isolés.Je l'attendais, sagement assise sur l'herbe dans une petite robe vert foncée. Mes cheveux blonds détachées s'envolait au gré du vent et l'air pur me faisait le plus grand bien.
« Quelle idée de venir jusqu'ici. On aurait été bien mieux dans la salle commune. Qu'est ce que tu veux faire dans un endroit pareille ».
Avec le temps, il était devenu encore plus beau, encore plus grand, encore plus ambitieux et intelligent, mais pourtant il paraissait être toujours aussi immature que la première fois que je l'avais rencontré.
« Assis toi près de moi. J'ai à te parler, c'est important ».
Il fronça les sourcils pleins d'inquiétudes et d'interrogations tout en s'installant à mes côtés.
« Que se passe-t-il ? ».
Je le regardai dans les yeux, triste, et au plus je lui parlais, au plus j'eus envie de pleurer.
J'aurais tout donné pour revenir en arrière et pour pouvoir avoir un peu plus de temps avec lui.« Je suis mourante Tom ».
« Quoi ? Comment ça ? Qu'est ce que tu veux dire ? ».
« Petit à petit, mon corps perd de ses défenses immunitaires sans en créer de nouvelles. À cette allure, je mourrais dans deux ans. Je n'en ressens pas encore les effets, mais ça ne serait tarder. Il n'y a pas de remède pour moi, comme il n'y en avait pas pour ma grand-mère ».
Il avait l'air encore plus effondré et en colère que moi. Son regard s'agitait sans pouvoir trouver de point fixe où se poser.
« Mais il y a forcément une solution, quelques choses, je le trouverai et te sauverai sois en assurée ».
Il réagissait exactement comme je l'avais imaginé. Son impulsivité prenait le dessus à chaque mauvaise nouvelle de ce genre.
Si je le laissais faire, le connaissant, il trouverait peut être un moyen de rallonger mon espérance de vie, mais tout ce que je voulais, c'était passer un maximum de temps avec lui avant de rendre l'âme. Je ne voulais pas qu'il perde son temps dans des livres pour moi.Je mis mes mains sur ses joues avant de l'embrasser longuement comme pour le calmer et lui changer les idées.
« Ne perds pas ton temps avec ça, offre moi juste ton temps et ton amour durant ses deux prochaines années ».
Il me serra simplement contre lui et je pouvais entendre son coeur battre dans sa poitrine dans un rythme des plus régulier. Ça m'apaisait, il m'apaisait, et alors je souriais.
« Je serais toujours là pour toi Rowena ».
26 février 1942
Ce soir avait lieu un des dîner du club de Slug.
Je ne ressentais pour le moment aucun des symptômes de ma maladie. J'étais même en pleine forme bien que je ne pouvais m'empêcher de compter les jours qui passait. Il me restait plus ou moins 1 an et 3 mois à vivre. J'essayais d'enfouir au plus profond de moi la tristesse que je ressentais face à ma mort imminente.
Aucun des professeurs ou des autres élèves n'étaient pour le moment au courant de mon état mis à part le professeur Dippet, directeur de Poudlard et l'infirmière.
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Souvenir - Tom Jedusor fanfiction [ TERMINÉE ]
FanfictionImaginez-vous, un jour, vous réveiller sans aucun souvenir. Sans savoir qui vous êtes, ni pourquoi, ni comment. Les seules indices que vous avez sont votre prénom, écrit sur un petit bracelet étonnamment fin qui aurait facilement pu se briser, et u...