c h a p i t r e XI

321 34 4
                                    

Bonjour bonsoir à tous et à toutes ! Nouveau chapitre qui s'annonce rempli de révélations héhé. Après une série de chapitres détente, en voila un que beaucoup attendaient. 
Si vous n'avez pas vus bah j'ai posté les croquis de certains de mes OC, je vais essayer de les faire plus au propre et surtout d'en mettre plus au fur et à mesure que de nouveaux personnages apparaitront donc n'hésitez pas à aller voir de temps en temps ;) 

Sinon ! Merci à ceux qui ont mis cette histoire dans leur liste de lecture, ceux qui commentent, qui votent et qui lisent évidemment ! 1720 vues et 212 votes je- c'est beaucoup pour une histoire apparue sur un coup de tête pendant ce confinement qui finalement a apporté du positif héhé,

Bref, trêve de bavardage, bonne lecture (à l'instant ou je vous écris j'ai des acouphènes horribles, en fait j'en ai depuis 3 jours voila je m'inquiète pour mon état j'ai arrêté d'écouter de la musique et même de regarder des animés c'est pour ça que j'ai écrit 90% de ce chapitre aujourd'hui) VOILAAAAA 


***
          L'équipage fêtard est assez bruyant. Il faut dire que tout le monde est heureux d'enfin poser les pieds sur terre après des semaines sur la mer capricieuse que constitue ce monde, et moi la première. J'aime l'eau mais j'aime aussi la stabilité d'un sol fait d'une autre matière que le bois qui bouge.
L'atmosphère que dégage l'île de Chishiki en ce début de soirée est agréable et délicate, presque pleine de mystère.
J'en reconnais les contours que m'avait désigné Marco sur le bateau mais me laisse impressionner par la diversité du paysage. J'ai très peu voyagé dans ma vie, et en ce moment j'en vois de toutes les couleurs.

Chishiki est une île moderne, en tout cas plus que les deux autres que j'ai pu visiter. Les routes sont pavées et l'électricité alimente nombreux lampadaires en forme de louche sur les trottoirs. Les villageois suivent la même mode composée de longs manteaux, de shorts reliés par des bretelles et des chaussures en cuir. Les chemises rentrent ou sortent des pantalons et les enfants portent de petits berrets à carreaux. Tout ça dans des tons beiges et naturels. Tout y est reposant et doux pour les yeux et j'ai l'impression que les villageois sont assortis à l'atmosphère qu'émane une bibliothèque.

En comparaison c'est vrai qu'on fait tous un peu tâche à ressembler à des arcs en ciel mal affutés. Le temps s'étant rafraîchit j'ai posé sur mes épaules un genre de bomber kaki emprunté à Ace qui, de toute façon, ne porte rien d'autre que sa propre peau pour se couvrir.
Avec le vent j'ai attaché mes cheveux en une queue de cheval dont j'ai laissé quelques mèches s'échapper, j'ai l'air un peu plus présentable que tous les autres malotrus.
Cependant là n'est pas la question, nous ne sommes pas sur cette île pour un défilé, mais bien pour trouver des réponses sur le territoire du savoir.

Une jeune femme est venue à notre rencontre et a salué le capitaine ainsi que les commandants avant de nous demander de la suivre. Je me suis contentée de l'observer et de marcher derrière elle, impatiente de tout connaitre.
Les habitants en nous voyant passer nous acclament tous joyeusement et l'intention est retournée. Néanmoins, au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la ville, la tension monte et les sourires se font beaucoup moins flagrants.
Un brouillard épais vient de plus en plus chatouiller mes chevilles en même temps que diminuer ma vue.
Et c'est lorsque le sol n'est plus visible, que l'air est assez lourd pour obstruer totalement mon champ de vision que je fais le pas de trop et rentre dans la fille qui nous sert de guide.
Elle s'est arrêtée mais je ne l'ai pas vu.
Je m'apprête à m'excuser mais elle me coupe en m'indiquant avec sa main le chemin à suivre.

Je jette un regard en arrière et distingue quelques silhouettes que je reconnais comme étant celles du capitaine, de Marco, et d'Ace, les autres sont inconnues au bataillon. Tous m'ont l'air étrangement sérieux, le silence est particulièrement intense mais je préfère ne pas en tenir compte.
Je passe devant la femme et c'est en posant un pied de plus au sol qu'un immense bâtiment en pierre m'apparait. Le brouillard s'est dégagé d'un coup au contact de mon pied, comme si je venais de traverser une barrière invisible.
C'est impressionnée que je fixe la gigantesque bâtisse qui, je suppose, est notre destination finale.

soleil soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant