c h a p i t r e VIII

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Hello tout le monde ;) et je sais qu'il commence à y avoir du monde puisque qu'on est bientôt à 600 vues, 592 très exactement, donc je vous remercie ;)

Merci à tous ces votes et ces commentaires ça me motive vraiment et j'y réponds avec plaisir donc n'hésitez pas !!!

TOUT DE SUITE LE CHAPITRE :

***

          " Marco ?

- Hum ?

- Les menottes c'est vraiment nécessaire ? "

Après ma discussion avec Barbe Blanche, j'ai rejoint Marco dans une salle pleine de coffres et d'ustensiles en tout genre. Celui-ci m'avait demandé de l'accompagner lorsqu'il aurait fini de donner ses ordres à l'équipage. C'est donc un peu plus tard que je me suis retrouvée dans cette petite pièce, à côté du blondinet cherchant je ne savais quoi un peu partout. Il est finalement ressorti avec des menottes particulièrement épaisses (et je m'y connais) qu'il à attaché à mes poignets.

- C'est rugueux.

- C'est le granit marin.

Ce nom me dit vaguement quelque chose, il me semble l'avoir déjà entendu lorsque j'étais à bord du bateau de la Marine. Mais oui, c'est le matériau qui leur sert à protéger leur coque des monstres marins.

- Tout est plus clair. Dis moi je te fais si peur que ça pour vouloir me menotter ? A moins que tu ai autre chose en tête ... Je souris avec un air séducteur en faisant claquer la chaîne qui retient mes mains.

Marco hausse légèrement les sourcils et ses lèvres s'entre-ouvrent pour marquer sa surprise et sa soudaine gêne. Il reprend rapidement son sérieux en m'entendant pouffer.

- Tu te crois assez puissante pour m'effrayer ?

Il s'avance et se place face à moi, un bras posé sur sa hanche et la tête penchée sur le côté. Son visage donne l'impression qu'il est blasé mais ses yeux pétillent de malice.

- Je sais pas, c'est toi qui m'a attaché, je réponds en haussant les épaules. Je descends de la table sur laquelle je m'étais installée et passe devant lui pour fouiller un peu la pièce. Il me regarde faire en soufflant du nez.

- Je vois que t'es en pleine forme oy.

- Pourquoi, je ne devrais pas ?

- Ça dépend, tu parles trop j'ai mal à la tête.

- Faible, je chuchote sans qu'il ne m'entende. Je me retourne finalement vers lui pour le remarquer ouvrir la porte. La lumière s'infiltre dans la salle à peine éclairée par un minuscule hublot poussiéreux et mes pupilles se rétractent.

- Je t'éblouis ?

- Tu m'aveugles.

Je le devance et sors tandis qu'il me tient la porte. Mes mouvements sont contraints par les menottes à mes poignets qui grattent ma peau. Je la vois d'ailleurs quelque peu rougir mais ne fais aucune réflexion, après tout mon dortoir est rempli d'infirmière, si j'ai un problème je n'ai cas les appeler même si leurs voix me sont insupportables.

- Par ici oy.

Marco m'entraîne encore une fois à travers tout le navire mais je parviens à reconnaître la porte de sa chambre. Il m'explique que le couloir est celui correspondant à celui des commandants et que plus loin sont les dortoirs du reste de l'équipage. Les infirmières, elles, sont de l'autre côté du pont.
J'hoche de la tête avant d'entrer pour la deuxième fois dans son "petit jardin secret".

La chambre de quelqu'un est le meilleur moyen d'en savoir plus sur sa personnalité. Alors cette fois-ci je regarde bien plus attentivement où je mets les pieds.
De taille moyenne, elle est faite de bois comme tout sur ce navire. Le lit est double et le bureau grand et plus ou moins ordonné. Des livres s'entassent dans un coin de la pièce ne pouvant plus tenir sur l'étagère qui déborde. La fenêtre éclaire directement le lieu de travail et est camouflée par un fin rideau pourpre.
Le lit est défait, la chaise est rangée, la corbeille déborde à moitié et il n'y a pas une once de poussière.
Des cartes de toutes sortes habillent les murs suivies de quelques peintures précaires. Deux photos seulement décorent le tout : une sur le bureau et une autre sur la table de chevet. Elles sont encadrées et reflètent le soleil.

soleil soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant