Salut à tous ! Oui JE SAIS j'ai un peu de retard mais bon ne nous plaignons pas trop, le voilà :)
Alors heu ces derniers mois j'ai passé mon bac, j'ai la mention bien, je suis partie en vacances et d'ailleurs je vous écris de ma chambre d'hôtel en Espagne ET j'ai eu mon école d'art :)
Et oui, l'année prochaine je vais à l'ensaama pour faire un dnmade parcours création métal et je ne vous cache pas ma hâte, si jamais vous voulez faire une école dans ce genre n'hésitez pas à me demander des conseils concernant les portes ouvertes ou les portefolios parcoursup toussatoussa BREF lisons non ?tout de suite le chapitre :
Je ne sais toujours pas si je regrette ou non d'avoir accepté d'accompagner les garçons dans leur exploration.
Il fait terriblement chaud, les moustiques ne cessent de virevolter autour de moi (mes bras sont rouges à force de les claquer) et j'ai soif. Mon dos commence à s'affaisser au fur et à mesure qu'un poids imaginaire tombe sur mes épaules et les tire vers le bas.
Devant moi Ace, tout souriant, gambade dans la jungle et derrière moi, Marco tient une carte un air concentré sur le visage.
Je n'ai pas totalement choisi d'être là. Mais Ace voulait partir à l'aventure sur l'île et plus précisément ses alentours. De ce fait nous sommes tout les trois sur une des îles voisines de Chishiki, à marcher entre les ronces, les plantes carnivores et les serpents depuis maintenant trois heures, et cela commence à faire long.Le soleil a du mal à passer tant les feuilles des gigantesques arbres sont denses et bien qu'on puisse croire que cela nous protège de la chaleur, c'est tout autre : on en est prisonniers, mais là encore cela ne semble pas déranger le commandant de la seconde flotte de Barbe Blanche qui continue de marcher gaiment malgré mes soupirs peu discrets.
" Oy Ace, tu sais où tu vas ?
Le brun se tourne vers nous, un sourire goguenard plaquer aux lèvres.
- Evidemment que je sais où je vais ! Là-bas.
D'un mouvement brusque il pointe de son doigt un point invisible devant lui, en hauteur.
- Et ce là-bas, il a un nom ? Je l'interroge dubitative.
- Bien sûr ma chère Emma, je suis un pirate, pas un imbécile, avant de partir j'avais repéré une sorte de bâtiment en pierre qui avait l'air de dater, on va sûrement y trouver un trésor."
Et avec ça, il nous a cloué le bec. Je me suis tournée vers Marco, carte en main, pour vérifier ses dires et le blond a hoché de la tête.
Un trésor ? Un vrai trésor comme dans les films ? J'étais soudain beaucoup plus excitée à l'idée de cette aventure, après tout les seules chasses au trésor que j'ai effectuées dans ma vie étaient à base de chocolat, et bien que j'admets que le chocolat est une très bonne motivation, la pensée de mettre la main sur un coffre en or n'est pas moins alléchante.
Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Je suis athlétique, j'aime maintenir mon corps en forme et j'ai toujours été particulièrement douée dans tous les types de sport, toujours est-il que grimper une falaise ne fait pas parti de mes capacités.
Ace déjà en haut me fait de grands signes de la main pour m'encourager à monter ce qui s'avère être un mur de terre de (et je suis gentille) dix mètres environ.
Mes pieds et mes muscles sont un peu engourdis mais j'ai surtout peur de la hauteur à laquelle je vais devoir monter et sans sécurité.
Je jette un œil en haut, la vue est dégagée et le ciel est bien bleu. L'heure de manger arrive à grand pas mais ce n'est pas ce dont je dois me soucier maintenant. Je cherche du soutien dans les yeux de Marco mais celui-ci s'est déjà mis à grimper.
Je grogne de mécontentement mais entreprends tout de même de poser un premier pied sur la pente.
Rapidement je prends de la hauteur et je remarque d'ailleurs que Marco m'attend. Ace lui continue de nous crier tous types d'encouragements qui réussissent surtout à me déconcentrer. Mes doigts s'accrochent à nouveau à la pierre sale, je lève une jambe et tente de trouver un point d'appuie pour me hisser un peu plus. Je force sur les muscles de mes cuisses et des gouttes de sueur dévalent sur mon front.
En relevant la tête j'ai juste le temps d'apercevoir des petits bouts de roche tomber dans ma direction avant de les éviter de justesse. J'entends alors un "désolé oy" auquel je réponds en lançant à mon tour un caillou vers le blond.
Il m'ignore et monte plus vite, l'air de dire "si c'est comme ça je te laisse te démerder".
" Ca va ?
Nous sommes bientôt arrivés au sommet et je vois bien que Marco se retient d'atteindre le haut depuis tout à l'heure pour ne pas m'abandonner, très attentionné de sa part.
- A ton avis ?
Il fait mine de m'analyser quelques secondes, une main toujours accrochée à la roche et l'autre pendant dans le vite. Ses abdominaux sont contractés et ressortent un peu plus sous les rayons du soleil. Ses cheveux virevoltent dans la soudaine brise venue nous aérer un peu. Il a un sourire en coin en voyant mon état assez déplorable.
- Je dirai que tu as quelques difficultés oy.
Il me répond d'un ton moqueur auquel j'argumente d'un roulement des yeux. Je préfère ne pas lui accorder plus d'importance et passe rapidement devant lui ayant soudainement retrouvée toute mon énergie.
Marco tique face à mon comportement et lâche un léger ricanement. Il prend cela pour une provocation et se dépêche de me rattraper. En croisant son regard, une ambiance électrique s'installe sur la piste : la compétition est déclarée et une chose est sûre, je n'aime pas perdre.
D'un même mouvement on fonce tout les deux vers le sommet à une vitesse ahurissante. Mes ongles arrachent la terre, mes genoux s'écorchent contre la pierre et je tords mon cou vers le ciel. Je respire de grosses goulées d'air, contraignant mes muscles à se contracter bien plus vite et ordonnant à mon corps de puiser dans ses dernières ressources.
Tout à coup, face à moi se posent deux yeux noirs électriques et rieurs. Une main tendue dans ma direction, Marco m'attend en haut de la falaise.
Je mets du temps à comprendre ce qui se passe et réalise enfin : j'ai perdu.
Mes sourcils se froncent de mécontentement et ce sentiment s'intensifie en voyant le sourire fier du blond. Je tape sa main pour l'éloigner de moi et cela accentue son hilarité.
- La ferme l'ananas.
Il hoquète de stupeur et cela à le mérite de le faire taire. Contente de mon coup, je me hisse finalement sur la terre ferme complètement essoufflée.
- Répète pour voir.
Son ton faussement menaçant ne m'impressionne pas d'un poil et je tente, non sans difficultés, de me redresser pour pouvoir lui répondre. Je pose mes mains sur mes hanches et ma poitrine se soulève grossièrement à cause de ma respiration irrégulière.
- Mes yeux c'est plus haut, Marco.
Je m'amuse à le regarder reprendre contenance. Il est gêné de la situation, enfin à sa façon. Marco est le genre d'homme à ne pas vraiment montrer ses émotions. Alors lui faire perdre ses moyens est, non seulement un exploit, mais surtout une très grande source de divertissement.
Il souffle et fait demi-tour, prétextant qu'il faut que l'on retrouve Ace.
- Comme tu veux, l'ananas.
Je vois ses épaules tressauter mais il ne fait aucun commentaire. Pourtant je suis sûre que devant moi Marco jubile, mais il est bien trop fier pour me le montrer (un peu de dignité voyons). Nous partons donc sur la piste d'Ace qui, aussi surprenant que cela puisse paraître vu le temps qu'on a mis, ne nous a pas attendu.
La jungle n'est pas silencieuse. Des oiseaux passent constamment au dessus de nos têtes, les arbres s'agitent et se froissent. Des bruits étranges se dissimulent derrière de grands buissons et l'océan résonne toujours au loin ; la nature est en ébullition.
Je suis Marco qui tient fermement sa fidèle carte. Je fais mine de chercher des empreintes de pas au sol qui puissent correspondre au brun mais il faut se rendre à l'évidence, je n'ai pas la moindre idée d'où il a pu aller, et j'ai la nette impression que l'homme en face de moi en est arrivé à la même conclusion.
Et puis mon ventre me rappelle que j'ai faim. Il se tord et remonte dans mes tripes pour me hurler brusquement son existence pénible. Je plaque mes mains sur mon estomac mais trop tard, Marco se retourne déjà vers moi muni d'un air ahuri qui ne lui va étrangement pas. Manger. Je donnerai n'importe quoi pour avaler quelque chose et j'admets que la ressemblance entre le blond et un ananas commence à m'embrouiller (il faut vite que je trouve quelque chose à me mettre sous la dent ou je vais lui gober les cheveux).
Je l'entends soupirer avant que son estomac ne rejoigne le mien dans un concert impressionnant, sûr que tous les animaux de cette jungle savent que l'on est là à présent. D'un autre côté ce ne serait pas plus mal : les animaux ça se mange.
D'un regard on se comprend et je trottine pour me mettre à sa hauteur.
- Bon, on va arrêter de chercher Ace, de toute façon il n'avait cas pas se tirer comme ça. Suis moi il faut qu'on trouve de quoi se nourrir.
J'hoche vivement de la tête, je ne peux désapprouver ses sages paroles. Je l'imite et on s'enfonce plus profondément encore dans la forêt, cette fois pas besoin de carte, il a l'air de savoir où il va.
Je me perds dans mes pensées, les yeux fixés sur son dos épais dont la chemise violette colle à la peau à cause de la sueur. Néanmoins je dois admettre que même dans cette situation, il est plutôt attirant.
Je croise soudain ses yeux onyx et je l'entends souffler du nez d'amusement en ayant remarqué que je le regardais. Mais un craquement nous fait vite tourner la tête. Là, à quelques mètres de nous un gigantesque bison orange broute tranquillement le long d'une rivière. Décidément ce monde n'a pas fini de me surprendre. Marco me fait signe du doigt de ne pas faire un bruit et je retiens par réflexe ma respiration. Je suis subjuguée par la beauté de l'animal, pourtant il va finir dans mon assiette.
Le blond attend quelques minutes avant de se déplacer prestement. Ses pas souples sont inaudibles et relèvent d'une certaine grâce qui me fait penser à un cygne.
Pourtant je suis forcée de détourner le regard en voyant qu'il s'attaque à cette énorme bête. Je peux peut-être recoudre des corps humains et me battre à mains nues contre une dizaine d'hommes, le meurtre et la cruauté envers les animaux ne fait, là encore, pas partie de mes capacités. Les paupières closes, je ne peux qu'imaginer le combat. Comment Marco, bien qu'il soit Marco, parviendrait-il à mettre à terre une créature de cette envergure et sans arme ? Je dois donc tendre l'oreille bien que les bruits me déplaisent aussi.
D'un coup un lourd "boum" résonne sous mes pieds, faisant trembler la terre et les arbres aux environs, et je sais qu'il a gagné.
Des bruits de pas, et une main se pose sur mon épaule gauche, je sens qu'il tend son bras vers mon visage. Ses doigts effleurent ma peau brulante sous le soleil plombant, remontent le long de ma joue pour venir finir sur mon front sur lequel il inflige une pichenette.
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soleil soleil
Fanfiction" Emma a vingt six ans, étudiante en médecine, elle ne s'attend pas à se faire kidnapper par des inconnus à l'uniforme douteux et jeter dans un portail magique qui va la faire atterrir dans un autre univers : one piece. Le monde des pirates elle ne...