c h a p i t r e X

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        Salut à tous ! Nouveau chapitre tadaaaa cadeau pour les fêtes héhé ;) 
J'ai pas encore post les design que j'ai fait pour les "méchants" désolée j'ai complètement oublié mais je vais le faire haha !
MERCI POUR LES 1275 VUES ET LES 165 VOTES C'EST MON CADEAU DE NOEL !!! 
J'espère que l'histoire continue à vous plaire, vous avez eu quoi à noël ? Moi plein de produits One piece (soyez pas jaloux) et un nouvel ordi avec lequel je vous écris d'ailleurs héhé 

Merci aussi pour tous vos commentaires ça me motive vraiment, et puis c'est amusant de vous voir réagir aux émotions et réactions d'Emma ;)
Sur ce, bon chapitre, on se rejoint en bas : 

***

          Ma tête n'a pas tambouriné longtemps. La fête d'il y a déjà deux jours n'est restée gravée dans mon crâne qu'une demi-journée avant de s'en aller au loin grâce à un drôle de remède administré par Mainee. 

La jeune femme est comme mon infirmière personnelle et je ne compte plus les regards jaloux et désireux que les membres de cet équipage douteux peuvent nous lancer de temps en temps.

Si j'étais médecin dans mon monde, au sein d'un l'hôpital à la réputation moyenne dont je faisais tout pour remonter le grade ici, sur ce gigantesque bateau, j'ai l'impression d'avoir perdu de mon statut.
J'avais déjà remarqué l'absence de femme -hormis les infirmières sexy- dans le navire. Et cette idée n'a fait que s'accentuer lorsque j'avais appris que, non, le grand et illustre Barbe Blanche, reconnu comme premier empereur du dit "Nouveau-Monde" n'acceptait pas dans sa joyeuse bande de pirates de membres féminins, a part si bien sûr elles voulaient devenirs infirmières, là-dessus la porte était grande ouverte.

J'ai donc demandé à Marco de m'indiquer où je pouvais trouver une bibliothèque dans le but d'en apprendre plus sur où je suis et sur les pratiques médicinales dont fait preuve cet autre univers.
Il m'y a conduit rapidement, un peu ennuyé que je le dérange dans ses dessins de cartes et m'a montré les rayons susceptibles de m'intéresser.

Et j'y ai justement passé deux jours à oublier mon mal de crâne.

***

          Je suis habituée à étudier pendant de grosses périodes, mais ça faisait longtemps que je n'étais pas restée plongée dans des livres sans contact avec l'extérieur, ça m'a rappelé ma vie d'avant et mes dures études pour devenir mon propre docteur House.
La bibliothèque du Moby Dick est énorme et renferme plus de savoir qu'on puisse imaginer possible d'exister, rien à voir avec celle où travaillait Shoyo.

Je referme un énième bouquin et le repose sur l'une des immenses piles que j'ai créée pendant ces deux jours. Tout est en désordre par ma faute mais je trouverai bien quelqu'un pour ranger à ma place.
En me relevant mes articulations craquent et brisent la tranquillité préservée par les livres et les canapés qui insonorisent la pièce. Évidemment pendant ma séance d'apprentissage je suis déjà sortie de la grande salle, mais je viens d'enchaîner trois heures de lecture intensive alors une fois debout je suis prise de légers vertiges.

Ma main sur ma tempe je m'étire de tout mon long en gémissant de satisfaction. Je jette un œil à tout mon bazar et ne peut retenir un rire gêné. Mieux vaut partir avant que Marco ne remarque.

Les derniers rayons du soleil s'échappent à l'horizon et je m'arrête pour admirer les couleurs pastelles qui zèbrent le ciel.
Mes cheveux blonds dont l'air marin a endurci la matière sont emmêlés et chatouillent mon visage un peu fatigué.

" Je ne te pensais pas aussi ... Travailleuse oy.

- Pourquoi est-ce qu'à chaque fois que tu m'abordes on est face à l'océan ? Tu cherches le romantisme Marco ?

Il grimace et tape ma tête sans force ce à quoi je réponds par un rire avant de reprendre :

- Je te l'ai déjà dit mais j'ai besoin d'informations, ici vous avez tous l'air très forts et, bien que je me débrouille avec mes poings, il faut avouer que je peux surtout me rattacher à l'intelligence -

- On dirait pas en te voyant oy-

- Laisse moi finir abrutis !

- ...

- ...

- Ça vient oy ?

- J'AI OUBLIÉ ! "

Il soupire (de fatigue sans doute puisqu'il semble constamment porter le poids du monde et des conneries de son équipage sur ses épaules (lui donnant un air assez sexy au passage)) avant de me pousser vers l'avant du navire, sa grosse main dans mon dos.

J'obtempère, forcée d'avancer là où il me conduit qui s'avère être la salle des commandes. Celle-ci est en hauteur, on doit donc monter les escaliers blanc cassé avant de parvenir dans la salle habitée par plusieurs hommes s'affairant à faire avancer le navire.

En entrant Marco s'occupe d'allumer les lumières : les pauvres marins trop concentrés ne s'étaient pas rendus-compte de l'obscurité de la pièce. C'est donc en éclairant la salle en un éclair qu'ils s'aperçoivent tous de notre présence. Ils se redressent d'un coup, au même rythme ce qui manque de me faire rire. 
Puis ils retournent au travail, seul un petit homme aux grosses lunettes vient à notre rencontre. 
Il est courbé de timidité mais ses binocles plus larges que sa tête, posées sur sa tignasse châtain en bataille lui donnent une assurance atypique. Un col roulé bleu cache son maigre cou et semble le gratter puisqu'il passe son doigt à l'intérieur histoire de le décoller. 

" Commandant Marco, vous venez aux nouvelles ? 

Il s'adresse directement au blond non sans m'accorder un regard en signe de simple bonjour. 

- C'est ça Jasper, j'ai cru comprendre qu'on arrivait bientôt j'ai aperçu l'île au loin avant de venir te voir. 

Personnellement je n'ai pas vu la moindre trace de terre sur l'océan il y a cinq minutes. D'un autre côté je n'étais pas vraiment concentrée et ma virée dans la bibliothèque ne m'a pas permis d'être très attentive à la mer. 

- C'est vrai qu'avec ton fruit du démon tu as une superbe vision... Ce n'est plus que l'affaire de quelques heures avant d'arriver, moins d'une si on accélère le rythme. 

Fruit du démon ? Ce n'est pas la première fois que j'entends ce terme mais je ne me suis toujours pas renseignée sur sa signification. D'un autre côté je vois pas le rapport entre une super vision et un fruit périmé. 

- Dans ce cas mets la vitesse supérieure, Père a déjà convenu d'une heure de rendez-vous, il ne faudrait pas qu'on soit en retard. 

- Bien reçu !

Le dit Jasper se retourne avec hâte pour effectuer sa nouvelle mission. Il peut paraître réservé mais j'ai l'impression qu'ici, dans son élément, c'est plutôt à nous d'être gênés. Il commande avec facilité aux autres hommes la tâche à suivre et nous laisse de nouveau seuls Marco et moi (je me demande toujours à quoi je peux bien servir là, maintenant). 
Le blond me dépasse et part se mettre derrière la grand fenêtre qui donne vue sur tout l'océan. 
En fait, de gigantesques vitres tapissent la pièce ce qui donne un accès complet à la mer, bien pratique pour la salle de navigation tandis que les machines sont au centre, là où les hommes sont tous regroupés. 

Je m'avance alors aux côtés de Marco désireuse de connaître la raison de notre venue. 

- On arrive bientôt sur Chishiki. 

- Oui j'avais cru comprendre, c'est là qu'on aura enfin des réponses. 

- Oue oy, je voulais te montrer la carte de l'île. 

A ces mots il déplie devant moi un large parchemin légèrement abimé. Je suis assez surprise en le découvrant, en réalité je n'ai jamais vraiment vu dans ma vie ce genre de cartes et c'est assez excitant. 
Il la pose à plat et s'assure qu'elle ne menace pas de se replier sur elle-même avant de pointer du doigt un endroit spécifique qu'il m'explique être le port par lequel nous allons amarrer. Il me regarde du coin de l'œil histoire de s'assurer que je suis bien attentive et reprend. 

- L'île n'est pas particulièrement grande mais elle a un massif montagneux qui la rend assez imposante, regarde c'est représenté ici oy. 

Son doigt glisse à nouveau pour m'indiquer cette autre donnée visible par un figuré de surface marron hachuré (mes cours de géographie au lycée s'avèrent utiles finalement).

- Elle est sous le territoire de Père donc y'aura pas de marines mais ça ne sert à rien de se donner en spectacle non-plus.

- Je vois pas de quoi tu parles ... 

soleil soleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant