NDA: Un chapitre qui traînait dans mes notes depuis un moment déjà. Je vous le fait partager en espérant qu'il vous plaise.
Bonne lecture☺️
————————————————————Je courais. Je courais pour mon avenir. Le bruit de mes pas sur les pavés et ma respiration haletante se faisaient entendre par-delà les toitures en bois et en ferraille de la ville souterraine. Je m'engageais dans une ruelle, mes poursuivants à mes trousses pour me ramener dans cet endroit, qui, pour toutes femmes saines d'esprit des bas fonds, signifiait l'entrave de leur liberté.
La liberté. Ici, dans la ville souterraine ce n'est qu'une illusion. Les habitants sont forcés de vivre dans des conditions insalubres entre le crime et la pauvreté affligeante de cette population condamnée à vivre sans un soleil, sans rayon de lumière parmi l'obscurité et les ténèbres de leur vie. Les nobles de la surface nous traitent comme des êtres inférieurs, des plaies qui vivent sous le sol marbré de leurs belles bâtisses, à l'abris du besoin. Mais nous sommes forts. Nous savons ce que signifie « se battre pour sa vie ».
J'en suis la preuve même.- Hé ! Sale garce tu crois vraiment pouvoir nous échapper ?
Je me retournai pour affronter mes poursuivants. J'avais toujours été très douée en combat, que ce soit à mains nues ou avec une lame, je m'étais forgé une véritable réputation dans les bas fonds.Je tuais ou neutralisais des trafiquants de femmes et d'autres ordures de la ville souterraine.
Je n'étais pas un ange ; loin de là, mais j'avais fait énormément de victimes et aucune personne encore vivante avait pu discerner mon visage derrière ma capuche ce qui m'avait valut le doux surnom : « La Faucheuse ». Ce nom était devenu pour certains synonyme d'un semblant de justice et pour d'autres de mort et de cruauté.Un des deux hommes s'avança vers moi. J'attendais qu'il attaque en premier. Il donna un coup de poing en direction de ma tête que j'esquivais en pivotant et lui lançais un coup de pied retourné bien placé avec mon talon. Il s'écroula à terre, les mains sur son entrejambe et le visage grimaçant de douleur.
Le second me regarda avec étonnement.-On m'avait prévenu que t'allais pas être docile. Si t'as mis mon pote à terre c'est seulement un coup de chance. Allez rends toi et on évitera d'abimer ton joli minois. De toute façon le boss ne veut pas trop qu'on t'esquinte.
Il fixa un point derrière moi et esquissa un sourire malicieux. Je pivotai et vis plusieurs hommes s'approcher.Celui qui semblait être le leader s'avança.
-Reviens à la vente aux enchères. Ton acheteur t'attend et c'est un homme dont il vaut mieux éviter de s'attirer les foudres.
Il me toisa d'un regard déterminé, féroce.J'avais beau être très forte je vis bien qu'ils étaient lourdement armés. Je n'ai pratiquement aucune chance de pouvoir les vaincre à mains nues. J'en neutralisai deux et m'enfuyais. S'ensuit alors une course poursuite dans les rues de la ville souterraine. J'en connaissais chaque recoin comme ma poche mais ces hommes aussi. Je vis soudain une silhouette verte me lancer une lame pour que je puisse me défendre. Je ne réfléchissais plus et attaquais mes poursuivants. D'autres personnes en cape verte vinrent me prêter mains fortes. Le tintement de nos lames et les cris de douleur venaient briser le silence de cette sombre ruelle.
Apres avoir fait fuir les derniers attaquants je me tournai vers les hommes en capes vertes.J'observais un grand homme blond avec des sourcils plus gros que mon avenir s'avancer d'une démarche assurée.
-Comment tu t'appelles?, me demanda-t-il.
-Lyra. Lyra Wallis.
-Pourquoi étais tu poursuivie? me lança un homme de petite taille avec une coupe undercut sur des cheveux noirs de jais et des yeux gris acier. Il avait l'allure de ces personnes qui ont vécu tellement de choses qu'elles en deviennent lasses, blasées. Son regard donnait l'impression de sonder son interlocuteur jusqu'aux tréfonds de son être. Je l'avais déjà vu.
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La Faucheuse
FanfictionQui a dit qu'il ne pouvait pas avoir de l'ordre dans le chaos, de l'harmonie dans la discorde ? Du haut de ses 21 ans, Lyra, La Faucheuse des bas fonds de la capitale, manie mieux que quiconque l'harmonie du chaos, le chant des lames qui se rencont...