𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐫𝐞𝐢𝐳𝐞

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𝓣out était parti en vrille

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𝓣out était parti en vrille. Absolument tout. Je savais que cette soirée allait être une épreuve mais je ne m'attendais pas à autant. Après m'avoir humilié, Gian était parti et mon coeur n'avait cessé de saigner. Heureusement que Billy avait été là sinon j'aurais attrapé la première bouteille venue et j'aurais bu jusqu'à n'en plus pouvoir.

Mais alors que je pensais avoir été au bout de mes surprises, j'ai vu Evy et Alban entrer dans le bar. Celui-ci avait le visage couvert de bleus et le nez qui saignait. Sans même recevoir les explications d'Evy, je savais. Je savais qui lui avait fait ça. Cela m'était apparu comme une évidence.

Tout ce que je pouvais en conclure de cette soirée, c'était que Gian était une personne beaucoup plus compliquée que moi et que je ne devais plus jamais l'approcher.

Les jours étaient passés et j'avais repris mes habitudes. Je ne sortais quasiment jamais mise à part pour me rendre au travail. Je passais toutes mes journées enfermées dans mon petit appartement à boire. Je faisais pitié, surement. Mais je n'en avais rien à faire. Cela m'aidait à oublier ce qu'il s'était passé.

— Dylan ? Tu m'écoutes ?

Perdue dans mes pensées, j'avais complètement décroché de la conversation. Evy se trouvait sur le seuil de ma porte depuis quelques minutes. Et je ne savais même pas pour quelle raison. J'étais pensive au détriment de mon amie qui était visiblement perturbée.

— Excuses-moi, tu disais ?

Elle soupirait. Mes yeux se portaient sur une petite valise qu'elle avait posé juste à côté d'elle. Puis je la regardais. Son visage n'était pas aussi rayonnant que d'habitude. Quelque chose n'allait pas et je le savais. C'était comme un pressentiment.

— Alban m'a mise à la porte, je n'ai nul part où aller, susurrait-elle. Est-ce que je peux rester chez toi le temps de trouver un appartement ?

Comment ça Alban l'avait mise à la porte ? Les questions affluaient dans mon esprit et j'avais besoin de réponses. Alors, j'ai tout simplement ouvert grand la porte et invité Evy à entrer.

Rapidement, on s'installait toutes les deux sur mon canapé. Je voyais bien qu'elle n'était pas dans son assiette. J'avais beaucoup de mal à comprendre pourquoi son copain l'avait jeté dehors comme cela. Je pensais qu'il était gentil. Je ne l'avais peut-être pas vu énormément de fois mais de ce que j'avais vu, c'était un garçon respectable.

— Je lui ai dit que je connaissais celui qui l'avait tabassé..., commençait-elle avec une toute petite voix.

Mon rythme cardiaque s'accélérait. Je n'avais absolument pas envie de reparler de Gian. Je voulais tout simplement l'oublier et qu'il sorte de ma tête pour toujours. J'aimerais tant retourner dans le passé et ne pas aller à cette soirée. Pourtant, il était trop tard, le mal était fait.

— Je n'aurais jamais du lui dire ça car il a commencé à s'imaginer des choses plus farfelues les unes que les autres, poursuivait-elle en croisant mon regard.

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