𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞

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𝓛e regard plongé dans le blanc de mon plafond depuis quelques minutes, je me retournais

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𝓛e regard plongé dans le blanc de mon plafond depuis quelques minutes, je me retournais. Le lit était vide. Plus personne à côté... Comment ça ? Dites-moi que j'étais en train de rêver et qu'elle n'était pas parti sans même me prévenir. Je me redressais dans mon lit. Quand soudain, la porte de ma chambre s'ouvrait sur elle.

— J'y vais, lâchait-elle en se tenant à la porte entre-ouverte.

Un rire s'échappait de ma bouche sans que je ne le fasse exprès. C'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas m'en empêcher, j'étais comme cela. Impulsif.

— Qu'est-ce qui te fais rire ? m'interrogeait-elle en fronçant les yeux.

J'aimais beaucoup sa répartie bien qu'hier soir, elle n'était pas aussi à l'aise dans ces propos. Je m'étais énormément amusé avec elle et cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti toute cette électricité quand nos deux corps étaient posés l'un contre l'autre.

Les filles sont vraiment toutes les mêmes. Elles font toutes les timides au début et puis quand vient l'heure de passer à l'action, c'est comme si, elles deviennent une toute autre personne. Une personne beaucoup plus sauvage et sure d'elle.

— C'est juste que d'habitude, c'est moi qui mets les filles à la porte. Elles ne s'en vont jamais de leur plein gré.

— Il faut croire que je suis une exception, alors, articulait-elle. Salut Gian.

Sans rien ajouter de plus, elle refermait la porte, de ma chambre à moitié éclairé grâce au soleil qui transperçait mes rideaux. Un sourire s'était formé sur mon visage. Torse nu et seulement vêtu d'un caleçon, je sortais de mes draps. Je m'avançais vers la baie vitrée qui menait à un balcon et je tirais les rideaux d'un coup sec. Les rayons du soleil se faufilaient sur mon visage. J'aimais cette sensation. Je fermais les yeux quelques secondes.

— Mec, je suis dans une de ces merdes ! s'exclamait une voix essoufflée derrière moi.

J'inspirais une grande bouffée d'air avant de me retourner. Sans surprise, je tombais sur Swann. Ses cheveux blonds étaient coiffés dans tous les sens et il était habillé de son costume de travail. Un costume trois pièces légèrement trop grand pour lui. Je me demandais bien ce qu'il venait faire ici, il devrait être au travail à cette heure-ci.

— Comment t'es entré ? le questionnais-je.

— La barmaid d'hier soir, mais c'est pas le problème, Gian, s'avançait-il vers moi.

J'avais beau adorer mon meilleur ami parfois, je n'avais qu'une envie : le mettre lui aussi à la porte. Mais malheureusement, en tant que gentil garçon, je ne le ferais jamais.

— Tu pourrais être un peu plus clair sur ta venue ici ? lui demandais-je agacé en passant à côté de lui pour entrer dans ma salle de bain.

Je posais mes paumes de main sur le rebord du meuble et je me regardais dans le miroir. Mes cheveux n'étaient pas vraiment mieux que ceux de Swann. Néanmoins, je ne me trouvais pas moche. Mon torse était musclé comme je l'aimais. J'attrapais ma brosse à dent et je me brossais les dents tout en écoutant mon ami m'expliquer :

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