Et toi, tu le connais le théâtre des ombres ?
Tu sais, celui où s’enchaînent les aversions de l’humain.
Celui où l’on n’en sort jamais sans aucuns encombres.
Alors, c’est quoi le dehors ? L’hors du commun ?
J’aurai aimé qu’on s’en sorte.
J’aurai aimé que tu m’arraches à la noirceur des passants.
J’aurai voulu qu’on soit encore des amants, un baiser sur le pas de la porte.
J’aurai voulu du feu et des mains, des doigts désobéissants.
Et puis il a fait sa dernière révérence, une danse pleine de rire
Illusion dans la pénombre,
Il était déjà parti, il n’avait plus rien à conquérir.
Il avait rejoint, je crois, le théâtre des ombres.
« T’es magnifique ». Susurré dans l’oreille.
T’es magnifique. Et plus rien, plus rien, ne sera jamais pareil.
