XXII- Le langage des silences

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Te rappelles tu des nuits sauvages de l'âge dissident, 

celui de l'anarchie dans le désordre de nos pensées, 

rien n'était aussi si spontané, si vivant ; A la mémoire des prudents. 

Ces instants dérobés au vent des égarés. 

J'ai aimé tes mains contre les miennes, des instants que j'ai volé au creux des nuits.

Et l'on était, oui, je le crois, un peu voleur de feu. Volatiles des voyages nocturnes. 

Ravel, Ferré et l'arrière d'une voiture, le froid séduisant des ruines.

Plaisirs perdus, et toi, le mystère des alcools obscurs.


Parce que Dieu est un astronauteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant