XI - Enfants bohèmes

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Ils n'ont besoin de personne, ils sont au pied du mur.

Ils apprennent beaucoup, l'esprit remplit de déchirures.

Ils laissent le ciel flâner, ils sont les horizons incertains

Dans la pâleur des feux sans lumière, ils attendent le crépuscule et les matins.

Les bois ombragés sont des invitations silencieuses, des soupirs attirants,

Ils ont les mains levées, les jambes écorchées, l'âme des conquérants.

Ils observent les trains nocturnes, les villes endormies, 

Ils aiment les chaleurs des ivresses, perdus dans les rues aux milliers d'amis.

Et le soir des étoiles tombantes, des feuilles comme seul tapis, 

Ils marcheront en riant, les doigts collés sur les routes infinies.

Parce que Dieu est un astronauteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant