Jsuis pas grand chose. Je resterai là, sans accepter aucune des chimères qu'on me propose. Clandestins dans les nuits d'ivoires, on avançait sans un bruit, sans même presser les mâchoires. Les corps tendus, aucune main ne se cherche, cloîtrés dans le temps suspendu, nous cherchions les brèches.
Pourtant viens, on se retire, à deux, sans rien anéantir que la connerie des obligations à bâtir.
J'sais bien que j'arrive pas à te parler, pourtant j'aimerais bien te parler de tout ce que j'veux créer. J'entreprends sans entreprise, voleur de feu, la maîtrise et la simple traîtrise qu'on ne voit pas forcément des yeux.
Les nuits glissent sur nos peaux, la caresse du froid en soutien temporaire.
Tu te réveilleras peut-être encore seul, mais t'inquiète pas, faut en sortir. Change d'air