Dans le chant abandonné des enfants sans frontières,
J'ai attendu, résiliée, sans adresser aucune prière.
Les abysses et les précipices pour me rattacher,
il n'y a plus que les lignes droites et les barrières qui ne veulent pas me lâcher.
Je veux des soulèvements, putain, des soulèvements. Je veux des vents dans le dos.
Des horizons du soir, des océans profonds sans aucuns radeaux.
Frères et compagnon nocturne, viens on s'arrache,
Voir le monde autrement que sous des flashs.
T'en fais pas mon vieux, j'en ai plus pour longtemps, à te déclamer des trucs plus trop décents.
T'es pas obligé de venir, après tout, tu pourrais même faire le dissident.
Pourtant si tu savais, je suis comparable aux êtres de papier,
Penchée vers l'avant, j'ai que la vision des passés qui gisent à mes pieds.
Illusion d'apaisement, je vante des révolutions que j'ose même plus envisager,
sans avoir tes mains oubliées sur la désinvolture de mes hanches, je peux plus m'y engager.
Amant des crépuscules, compagnon déchainé, camarade des idées qu'on véhicule,
révolutionnaire des acharnés.