dimanche 25 novembre

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Le week-end reste lun des meilleurs moments de ma vie, sans doute parce que je ne faisais rien et surtout parce que je ne croisais personne et cétait même très bien comme ça. Sauf que là, cétait différent. Je ne savais pas comment lexpliquer mais je ne désirais pas être chez moi, pas que je ne voulais pas puisque jaime par-dessus tout être chez moi cest juste qu'à ce moment Javais envie dêtre dans lun des endroits que je haïssais plus que tout au monde : luniversité. Je ne comprenais pas trop ce qui marrivait. Je navais jamais eu ce sentiment auparavant. Cétait très étrange et ça me faisait peur mais je savais pertinemment pourquoi je ne voulais pas être chez moi. Tout simplement parce quà luniversité, il y avait quelquun que je pouvais apercevoir à nimporte quelle heure et pas en restant chez moi, à la maison. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que je viens de dire. Je voulais être tout sauf chez moi

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Jai un peu honte. Non. Pour le coup, jai vraiment honte parce que chez moi cétait mon paradis et mon intimité la plus précieuse et la dun seul coup, je voulais quitter ce paradis qui métait libre daccès à nimporte quelle heure de la journée?? Je ne comprenais pas. Enfin si je comprenais mais vous ne devez pas tellement comprendre grand chose vous. Je dis ça comme si des gens lisaient mon journal.

Je ne voulais plus rester chez moi parce quil nétait pas là. Je ne voulais plus rester chez moi parce que je ne pouvais pas le voir. Je ne voulais pas rester à la maison parce que luniversité était le seul endroit où je pouvais le croiser. Donhee. Jai honte. Jétais faible, faible pour ce garçon. Le pire cétait que je ne pouvais pas mempêcher de penser à lui. J'étais censée vous raconter mon week-end et en fin de compte, je pense encore à lui.

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