chapitre 17

1.7K 41 2
                                    

On arrive à Marseille à 4h du matin. Il a pris un appartement avec vu sur la mer. On entre, on dépose nos valises. Je pars direct me changer dans la première chambre que je trouve je suis tellement fatiguée.

Nabil est toujours pas partit dormir alors je me lève et je le cherche. Je le trouve dans le balcon en train de fumer. Je le rejoint.

Moi: ça va?

Nabil: oui.

Moi: j'attendais pas un mensonge en réponse.

Nabil: s'en ai pas un.

Moi: t'as pas de raison d'être triste. Enfin à part si t'en a?

Nabil: dit moi des raisons d'être heureux?

Moi: bah t'as ton père, tes deux frères, un neuveu, bientôt une nièce, une grande maison, de l'argent, tu vas bientôt avoir un enfant...tu m'as moi...

Il tourne sa tete vers moi. Je vois ses yeux tout rouge, et je sais pas pour vous mais quand je vois des gens avec les yeux rouges ça me fait pleurer. Je le regarde dans les yeux et une larme coule alors je l'essuie.

Nabil: oui j'ai tout ça. Tu sais c'est quoi ça? C'est le présent et le futur. Est ce que dans tout ça tu m'as dit: "depuis tes 15 ans tu te drogue en espérant trouver refuge, t'aime ton père mais lui à plus de haine envers ce monde que d'amour pour toi, tu vas avoir un enfant mais t'es obligé de divorcer parce que tu fais que te foutre dans la merde". Tu me l'as pas dit ça. Et t'aurai du parce que le passé est plus grand que le présent est le futur. Le passé c'est ta vie le reste ça sert à rien. Quand j'aurai réellement tout ce que tu m'as dit tu reviendras me voir. Tout ce que t'as dit de vrai dans tout ça c'est que j'ai de l'argent mais quand on en a on remarque assez vite que l'argent ne fait pas le bonheur. A l'heure d'aujourd'hui je préfère rigoler sur un vélo que pleurer dans une lambo.

J'écoutais ce qu'il disait. Même si la plupart du temps on se raconte nos vies jamais il s'était autant livré.

Nabil: parce que pleurer dans une lambo ça tout les riches le font mais si l'argent faisait le bonheur personne ne devrait pleurer dans une lambo ou rigoler sur un vélo. Maintenant je suis capable de dire que j'ai fait les deux et rien à voir. Les riches sont solitaires, les plus pauvres ne sont jamais seuls. Toi t'es une bourge tu connais pas tout ça mais si tu savais.

Moi: ok à moi. Mon grand père que ,je précise, j'ai jamais connu à décider de venir vivre en France pour un métier qui payait plus. Avec ma grand mère et mon père ils ont vécu dans des bidonvilles pendant 8 ans. Jusqu'à qu'une cité se fasse construire pas loin avec un loyer plutôt respectable. Ils sont tous partit habiter la bas sachant qu'ils venaient tous du même endroit, c'était tous des immigrés sans papiers. Mon père se souciait pas vraiment de la pauvreté il l'a jamais ressenti jusqu'à qu'il aille dans le sal. Il y est resté 5 ans de ses 18 à 23 ans. Il a rencontré ma mère qui elle avait les papiers français. Elle était pas riche elle était même pauvre. Ils ont finis par se marier, ils ont habités dans un tout petit appartement et ils ont décidé que ma mère ne travaillerai pas. Puis ils ont finis par m'avoir. Mon père travaillait toute la nuit il commençait à 3h et finissait à 13h. Puis est venu aymen j'ai vécu 11 ans dans ce petit appart'. Puis on a déménager dans la maison que tu connais maintenant. Mon père est sortit de la galère. Il m'achetait tout ce que je veux. Jusqu'à aujourd'hui d'ailleurs. Et quand les gens me disent que je suis une bourge née avec une cuillère en or dans la bouche ça me rappelle tout ça. Tout ça qui veut dire: y'a pas de chance y'a que du travail.

Une fois fini de tout raconter. On regarde les vagues qui tapent sur un seul rocher.

Moi: tu vois le rocher la bas?

Nabil: oe.

Moi: c'est nous.

Il me regarde avec un air d'incompréhension ce qui me fais rire. Je lui prend la main.

Moi: seuls face au monde...

                                                                                                        

Bon chapitre très court mais on est d'accord c'est mieux que rien? Merci à ceux qui votent pour tous mes chapitres je vous aimes bisous😘

coeur en apnée {PNL}~NOS-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant