Chapitre XI

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Frank

Je posai un pied sur le sol New-yorkais le cœur battant, Gee descendit du car juste derrière moi, et en posant sa main gauche dans mon dos, déclara ;

- Bordel, j'ai besoin d'un café.

Je lui lançai un petit sourire frémissant sous le contact de ses doigts à travers le tissu.

- Il y a un Starbucks pas loin, tu prends tes petites jambes et t'y vas Way. Rugit Ray en sortant du bus.

- Ta gueule Toro. Rétorqua Gerard en sortant son majeur pour lui pointer devant les yeux.

Mikey lui leva les yeux au ciel, et conclus la discussion en disant ;

- Frank accompagne le, il va se perdre sinon.

Gee le regarda désespérer, et fis mine de lui mettre une droite mais s'arrêta avant d'atteindre son visage, tout le monde se mis à rire, mais Gerard m'attrapant le poignet ordonna ;

- Allez Frankie, on y va.

- Euh ouais, d'accord. Bafouillais-je alors qu'il m'entrainait dans sa course.

Ma guitare toujours sur le dos, on s'éloignait du groupe, dès que l'on fut tous les deux assez loin pour qu'ils ne nous entendent pas, je repris.

- T'es toujours autant sexy que ce matin, j'adore quand tu donnes des ordres.

- Toi aussi, tes répliques elle tourne en rond. Me répondit-il en faisant référence à ce que j'avais dit deux jours plus tôt à l'aéroport.

Il resserra son étreinte autour de mon poignet, et accéléra sa marche.

- Hey, j'ai des petites jambes moi. Grognais-je alors que je n'arrivais presque plus à garder la cadence.

- Petit Frankie ne peut pas rivaliser contre la vitesse du grand Gerard.

- Oui je l'ai remarqué hier soir ta vitesse Gee pas besoin de me la prouver aujourd'hui.

Il éclata de rire, et me poussa dans le Starbucks tout se mettant derrière la file pour attendre son tour. Tout en pointant une table du doigt il m'ordonna, encore une fois, d'aller m'y assoir.

- Tout ce que voudrai le Grand Gerard. Lançai-je en lui fessant une révérence, puis je m'assis à la table.

Il commanda son café et vint me rejoindre.

- Je t'ai pris un cookie, pépite chocolat blanc et chocolat au lait, tes préférés. Me dit-il tout sourire.

- Oh merci. Le remerciai-je en faisant ressortir ma lèvre inférieure pour faire une tête de chiens battue.

- T'es trop mignon.

Sans que je ne m'y attende il posa sa main sur mon visage et la fit glisser jusqu'à mon cou. Je rougis alors que j'apportai un bout du cookie à ma bouche.

- Tu ne me fais même pas gouter ? demanda-t-il d'un air outré.

Tout en levant les yeux aux ciels, je coupai une petite part entre mes doigts pour l'amener à sa bouche. Satisfait, il sourit et bue une gorgée de son café.

Être exposé au public comme ça était dangereux, si quelqu'un nous reconnaissait, on était foutu, et les rumeurs commenceraient à se rependre comme la peste. Alors attrapant sa main toujours accrochée à mon cou, je la reposai sur la table, déclinant tout signe affectif. Il comprit, mais eu tout de même l'air un peu déçu. Dès qu'il eut fini son café, on se mit à marcher, vers les bus de tournées, garée à la même place que quarante-cinq minutes plus tôt. La sécurité nous attendait ils nous firent rentrer et la Sound-check commença.

Without You, Is How I disappear | Frerard |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant