Chapitre XIX

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Frank

Je n'avais plus froid, comment pourrais-je avoir froid quand Gerard fucking Way, m'enlaçai si ardemment contre lui sous la nuit étoilée. Mes mots étaient sortis comme ça, « je t'aime ». C'était si tôt pour lui dire, j'eu d'abord quelque remord, peut-être n'aurais-je pas du. Puis vins la tristesse, le couteau dans le cœur, quand il ne répondit pas, à part son étreinte qui s'était resserré autour de moi au point de presque m'étouffer, ce qui ne me dérangeais pas vraiment, aucun mot n'était sorti d'entre ses lèvres. Je ne savais pas vraiment quoi en penser, devais-je même y penser, pourquoi je ne profitais simplement pas du moment présent. Je sentais son cœur battre, il tambourinait si fort, un peu comme le miens, finalement. Il ne disait vraiment rien, un sentiment d'espoir apparu quand je compris que je ne lui avais toujours pas autorisé la parole.

- Dis quelque chose, s'il te plait.

Le silence continua de régner quelques secondes avant qu'il s'efforce de prononcer ;

- Je n'en suis pas capable.

Deuxième couteau dans le cœur. Celui si fut fatale et mes larmes coulèrent. Il ne fallait absolument pas qu'il m'aperçoive ainsi. Sinon il penserait que je suis un putain d'égoïste qui lui implorais d'avoir un « je t'aime » en retour, sans prendre en compte de ses sentiments. Mais bordel ça faisait mal, le silence, c'était si violent.

Alors que les rires lointain de Ray et Mikey parvinrent à nous, je me détachai de son emprise me retournant pour me dirigeai directement à l'entrée du bus de l'autre côté de là où on nous étions. Tout en espérant fortement qu'il n'avait pas remarqué mes larmes. Rentrant en premier dans le bus, je retirai ses gants les posant juste à côté de son carnet à dessin encore ouvert sur la table. Bien que je sois toujours peiné par sa faute, je pris le temps d'y jetai un petit coup d'œil, il avait cette fascination pour dessiner tout ce qui l'entourait. Je l'admirai tellement pour ça car son talent dépasser tout chez lui, je fus flatté de remarquer que le croquis qu'il avait commencé à réaliser me ressemblais fortement. Il ne le continuera probablement pas se soir vue comment notre argument c'était terminer. Une pointe déception toujours présente je m'engouffrai dans le couloir menant à la salle de bains pour me changer. J'entendis les voix des quatre autres garçons de l'autre côté de la porte, retirant mon t-shirt et m'habillant d'un short pour dormir, je perçu la voix de Gerard demandé ;

- Il est où Frank ?

- Je l'ai vue rentré dans le bus, il doit être dans le coin. Lui répondit Ray.

- Ouais ok, merci. Conclue Gerard.

Attrapant mes affaires pour aller les ranger dans ma valise, je sortis finalement de ma cachette, ne jetant aucun regard aux autres dans le bus, et ouvris le rideau pour me glisser dans mon lit sans un mot de plus.

✧✧✧

Cela faisait plusieurs heure que je mettais coucher et actuellement trente minutes que le reste du groupe l'avait respectivement fait. Gerard avait le lit juste au-dessus de moi, et je ne pouvais m'empêcher de penser à lui, il était la raison de ma petit insomnie. Je regrettais mes mots j'aurai réellement aimé ne jamais les laisser échapper le seuil de mes lèvres, puis ils l'avaient fait. Et Gerard ne ressentait rien, il devait me prendre pour un gamin, j'avais réellement honte. J'avais fait quelque chose d'absurde, je m'étais comporté comme un gosse, et il regretté sûrement tous ses faits et gestes auprès de moi, car je ne savais pas me retenir mes sentiments, et qu'il n'était pas prêt à les accepter.

Une seconde vague de larmes vinrent à mes yeux, et laissant échapper un petit sanglot, je discernais Gerard bouger dans son lit au-dessus. Alors que l'oreiller se trempait petit à petit à cause de mes pleures de plus en plus bruyante, le rideau se tira doucement et un poids vint s'allonger à côté de moi, m'enlaçant. Je continuais de déverser mes larmes, et chaque sanglots furent de plus en plus audible, une tête se posa contre mon dos et des mains vinrent essuyer le torrent sur mes joues.

- Shhh, je suis là. Susurra Gee.

Je me mordis la lèvre étouffant un dernier sanglot, il était là, son souffle rebondissant contre ma nuque et ses bras enroulé autour de mon corps tremblant des sanglots répétés, il était là. Et sans que je lui demande désespérément il m'avait donné ce petit geste affectif. Comme le gamin que j'étais, toute ses actions me foutaient des papillons dans le ventre me laissant combler avec ce sentiment de protection éternelle. Il attendit patiemment que je me calme, continuant de faire courir ses doigts contre ma joues pour me rassurer. Et dès que les sanglots disparurent, il marmonna ;

- Je suis sincèrement désolé, j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe entre nous deux. Ce que tu ressens réellement. Ce que je ressens réellement. Je n'ai pas la force de le dire car ma confusion prend le dessus, ça ne veut pas dire que je ne t'apprécie pas pour plus que ce que tu étais. Je suis juste terrifié, je suis lâche, j'ai peur que tu m'abandonne, comme tout le monde fini par le faire.

Je me retournai pour lui faire face, et il déposa un simple petit baisé sur mon front ;

- Tu ne seras plus jamais seul Gerard, car je compte bien rester.

Enfouissant ma tête de son cou, je le senti frissonner, alors j'attrapai le drap, pour le placer au-dessus de nos corps gelé. Sans un mot de plus, sans plus de paroles inutiles, sans plus d'arguments absurde, on tomba tous les deux dans un sommeil profond. 

Without You, Is How I disappear | Frerard |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant