Tu comptes (beaucoup)

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Mes cendres valsent sur un parquet abîmé par des blagues ennuyantes,

Oscillant entre les marées d'émotions délavées qui me traversent encore,

Poussant les battements de mon coeur

À se montrer de temps en temps.

On me demande encore si je respire

Mais moi je brûle.

'°•

Le scintillement de la grande étoile s'évanouit,

Laissant mon absence flâner sur un long drap rosé.

Mes astres à moi pleuvent de la toile céleste

Et s'étendent intertes sur les rives de mes rêves,

Comme ces fantômes mouvants éveillant mes sens alors que le sommeil m'appelle.

Leurs dicussions ondulent au dessus des vibrations infimes de mes mots,

Flottant dans un univers lointain,

À quelques années lumières de mon regard creux.

Leurs voix bercent une pièce immobile,

Naviguant à travers la naissance de pensées lumineuses,

S'évaporant sous le soleil sombre de leur contraire.

Mon prénom s'élance dans l'air chargé de mon humeur

Mais je crois que je ne le reconnais plus.

'°•

Rappelle-moi, j'étais pas là.

Mes pensées s'évadent avec moi un peu trop loin,

Je m'accroche aux images colorées qui naviguent dans mes souvenirs,

Là où mon esprit façonne un monde

Qui ne paraît pas aussi ridicule que celui-ci.

L'avenir frôle mon présent de ses ailes émeraudes,

Chuchotant à mon âme

Qu'il est temps de laisser ses nuances se retrouver.

Mais si tu voulais t'endormir pour toujours,

Tu lui dirais ?

°'•☆
Tu me le dirais ?
(je suis là, juste ici)

omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant