(Could you be my best friend ?)

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Tu pourrais me tenir la main ce soir ?

Me prendre dans tes bras le temps que je m'endorme ?

On pourrait s'échapper jusqu'au bout du paysage,

Apprécier les jours qui glissent entre nos doigts tremblants.

Je pourrais être ton roi et tu serais ma couronne.

Comme le soleil sur nos esprits brûlants,

Ces nuages noirs quand tu te poses trop de questions.

L'été touche à sa fin pourtant le froid s'attache encore à mon corps et ma force s'évapore.

Tu évites les creux de la route alors qu'un sommeil angoissé embrume mes pensées.

Viens avec moi un peu plus loin, reste un peu plus longtemps.

Tu crierais les sons que tu as laissé mourir au bout de tes lèvres,

Tu m'entraînerais dans ton monde et moi dans le mien.

°

Tu mêle ton odeur a celle de la pluie,

Tes doigts à l'herbe coupée du jardin.

L'obscurité nous enveloppe mais je t'ai vu sourire.

Un de ces sourires qui comptent, ceux qui laissent une trace dans le temps.

La nuit nous offre toutes ses étoiles

Et je me sens enfin vivre.

°

Un visage connu me sourit dans la foule.

Il reconnait le battement de mon cœur qui s'envole avec la fumée des cigarettes.

Les sons se noient dans l'air chargé de la fête et les lumières m'éblouissent.

Tu me promets qu'on retrouvera ces éclats que la ville nous a volé,

On tracera notre chemin avec des couleurs vivantes

Et tu me montrera l'endroit où tu vas quand tout paraît trop.

°

Tes mèches en désordre

Tombent amoureusement sur les rayons de la lune.

Ils s'échouent sur les draps de ton lit,

Se faufilent entre les volets.

Quelques bulles naviguent sur nos téléphones allumés.

Ton visage contemple le mien,

Ma voix flotte sur un silence agréable.

"Est-ce que j'ai l'air sain d'esprit ?"

Tu ris.

C'est vrai, toi non plus.

Je m'attache à un sentiment volatil

Mais je me dis qu'un jour il durera peut-être.

°

On pourrait prendre nos vélos et pédaler jusqu'à ce que le soleil se lève.

J'ai toujours peur de me perdre, de m'effacer.

Entre les aiguilles de pins, les signes de l'autoroute.

Le décor change de nouveau et la plage illumine nos regards légers.

Les vagues lavent nos blessures et

Tu trouves ça drôle parce que ta peau a un goût salé.

°

J'oublie le monde des autres, allongé sur le toit du garage.

J'aime voir le ciel au dessus des lignes téléphoniques,

Notre maison illuminer l'horizon endormi.

Si les rêveurs se perdaient là-haut,

Entre les constellations de la mer étoilée,

Entre ses îles merveilleuses,

Tu me suivrais ?

J'aimerais effacer la violence qui laisse écarlate la confiance et l'espoir,

Recouvrir les sanglots agités par des rires clairs,

Tomber amoureux du mouvement des secondes.

Je te laisserais une place dans mes souvenirs,

Une lueur dans mon sourire.

Peut-être qu'un jour je libèrerai enfin mes peurs

Et les vérités dissimulées de mon cœur, tu les verras.

Pour le moment je ferme les yeux et me laisse emporter par le courant,

Loin de la tempête qui gronde au delà de chez nous.

~
Conan gray: The story, (Can we be friends ?)
Lorde: Ribs, World alone

omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant