Brins d'herbes gelés par le drap blanc de l'hiver,
Recouvrant colinnes et vallées,
Se glissant entre les lattes du plancher jusqu'à consteller le couloir de l'entrée.
Un souffle frissonnant se faufile sous les portes,
À l'appel de Chioné, cherchant à apaiser son cœur brûlant de solitude,
Ses ailes froissées par la peine.
Dehors, la voix douce des pins s'élève entre celles plus rauques des routes,
Formant un équilibre frêle mais chaleureux,
Tiède comme les expiration des passants sous leurs grandes écharpes.
Des joues rosées rencontrent l'air pur des hauteurs,
Là où une silhouette, perchée au dessus d'un grand pont,
Plonge son regard dans le vide incertain et tremblant qui vit sous son ombre.
D'épais flocons y dessinent un réconfort fragile,
Tremblant entre des mains tièdes,
Faisant couler leurs reflets étincelants dans ses veines.
La neige adoucit les jours avant de laisser la chance aux printemps de les transformer.
(e n t r e - d e u x)
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omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]
Puisiquelque part dans les recoins de mon esprit, là où le temps reste figé à travers les soleils orangés de mes rêves. c'est mon musée à moi, un abri pour tous ces sentiments entremêlés qui s'amusent à traverser ma vie. {recueil de poésies, musiques et...