Juillet

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Ton image délavée s'accrochait encore à mes nuits.

Tu m'as pris dans tes bras et j'ai compris.

Je respire.

Encore, toujours.

Pour la première fois, la seconde.

La maison semble vide sans compagnie,

Alors ma silhouette danse sur le plafond.

Sur la mélodie des secondes, le mouvement des espoirs.

Une brise fraîche déambule sur ma peau,

Effleure la poussière au dessus des bibliothèques de bois sombre.

Le matin se présente de nouveau à travers les rideaux

Et éveille mes tâches de rousseurs endormies pas l'hiver.

Tout tombe parfaitement en place.

J'ai trouvé la mienne, flottant juste au dessus de quelques notes de piano.

Les escalier craquent sous mes pieds alors que tu dors encore.

De l'eau brille sur le rebord de la fenêtre

Et je souris.

Plus tard le soleil brillera dans mes yeux

Et l'air pur de l'aurore veillera sur moi.

Baisse les fenêtres de la voiture,

Laisse ton regard atteindre le bout de la route

Jusqu'au ciel bleu parsemé de fins amas de coton.

Les effluves de l'été roulent sur l'herbe coupée,

Filent entre les branches du saule pleureur,

Les feuilles vertes menthes de la saison,

Le courant de mes envies.

Elles me mènent toutes

Sans hésitation

Jusqu'à la plage.

omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant