Hollow

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Je me souviens plus de ce mot. Tu sais, celui qui sait peindre ce bleu léger qui embrasse le ciel entre deux averses.

Hélios pleure dans le creux de mon cou. Des larmes heureuses, transformées par l'allure douce de l'après-midi venant se réchauffer au soleil.

Je suis assis sur les marches de l'entrée, lavé par les courants d'airs purs qui soulagent mes pensées,

Le bruissement des feuilles des grands chênes du jardin. Celui-ci baigne dans une teinte merveilleuse que le soleil a amené un peu plus tôt.

Tes couleurs sensibles éclatent sur les murs blancs de la maison. D'un coup, tous les mots du monde s'évaporent sans me laisser la chance de te le dire.

Je crois que j'aime le fait que les belles choses ne puissent jamais être exprimées par la parole. Je peux les vivre, les embrasser du bout du cœur sans jamais m'y attacher trop fort,

D'un contact léger, presque oublié par mes mains souvent tremblantes de peur.

Pourtant ce matin je suis retourné dans la pièce du fond, là où tout semblait faire mal.

Elle était tranquille, une pluie fine effacait les tâches sombre qui engloutissaient mes sensations.

(Hollow)

Les secondes dansent sur le toît ouvert, cette fois sans heurter le fil fragile du temps.

omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant