J'avale les astres du ciel de minuit et l'univers coule de mes yeux.
Un éclair bleu retentit dans un silence achromique.
Ta poussière d'étoile recouvre les murs,
Dévore ma pâleur affreuse.
"Qu'est ce qui te fais pleurer ?"
À vrai dire je ne sais plus trop,
Je ne sais plus trop.
Noie mes sens dans ton verre d'eau,
Étouffe moi dans ton expiration mentholée.
Ces distractions amères
Rugissent au fond de ma conscience,
Saccadent un jour décoloré.
×
Un pansement usé recouvre ma coupure.
Tu te souviens, ce jour tes mots m'ont donné
Toutes raisons du monde
Pour une plus exister,
Simplement m'effacer.
Ce jour, ces jours.
Dis moi, est-ce-que ta voix portait aussi sa propre douleur ?
Est ce que tu as vu le sang de mes veines s'annuler,
Ma silhouette combattre cette ombre qui s'immiscait sous ma peau ?
Mes constellations sont chargées de fragments de jours passés.
Chacun dévore mon esprit bleuté,
Leurs lames déchirent le voile doré
Qui soignait ma perception,
Adoucissait l'inclinaison abrupte
de la Terre.
×
Quelques pensées aériennes s'échouent sur le plafond,
Ma réalité fond,
Ma réalité fond.
Je crois que je n'appartiens pas à ton monde.
Jamais, jamais.
Le miroir me fixe de ses yeux vides,
Je suis sur le toit des derniers battements,
Toi sur le sol.
Ton atmosphère éthérée se souvient si bien de la mienne.
Emmène moi à la lune,
Peut-être qu'elle m'expliquera pourquoi je n'appartient jamais au présent.
Le futur se plie sous mes rêves-éveillés,
Le passé vient flâner sur des vagues de sentiments douloureux.
Je crois que le temps s'écroule sous ma plume au fil des mots
Et ma vie s'étire pour se brouiller dans mes yeux noyés.
×
Des voix se tordent sous ma porte,
Mes ombres dansent dans la nuit noire.
Tes néons imprègnent ma rétine
Et dérobent ma clarté à peine retrouvée.
Je deviens électrique,
Les orages dansent sous le bout de mes doigts,
Un chaos céleste pétille dans mes veines.
L'anneau d'argent qui orbitait autour de ton annulaire tombe sur le sol.
La détente retentit et la tempête me retrouve.
Elle m'emportera une dernière fois
Et le ciel viendra me retrouver.
Deux âmes parallèles s'oublient en une,
Et leurs nuances s'emmêlent dans une galaxie éloignée.
×
Peut être qu'un jour tu sera réel.
En attendant,
Vise le cœur
Et tire.
Je suis seul,
moi,
l'espace
et le fils d'Érèbe.
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omnia ☆.*。・゚✫ [terminé]
Poezjaquelque part dans les recoins de mon esprit, là où le temps reste figé à travers les soleils orangés de mes rêves. c'est mon musée à moi, un abri pour tous ces sentiments entremêlés qui s'amusent à traverser ma vie. {recueil de poésies, musiques et...