chapitre 16:

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Les cicatrices ne disparaissent pas vraiment, on apprend seulement à vivre avec.
Mais lorsqu'une crème cicatrisante vient peu à peu nous aider à estomper celles ci, elles deviennent moins douloureuses, et moins visibles. Mais certaines lotions sont parfois douloureuses, et parfois, décider de lâcher prise et d'avoir recours à ce genre de solution était compliqué.

Thomas n'était pas allé en cours depuis maintenant 3 jours, et il n'avait pas donné de nouvelles depuis le bal de noël, depuis le retour de ses cauchemars. une question revenait sans cesse dans son esprit "avait il le droit de s'autoriser à aimer alors que julia, elle, ne le pouvait plus ?" cette question le mangeait de l'intérieur. que ressentait il réellement pour newt? de l'amour? une simple admiration? tout le faisait douter. à quoi bon continuer d'aller au lycée? et pour suivre quelles études ?

Le brun ne savait pas exactement depuis combien de temps il ruminait, 2 heures, peut être 3 ?
Il s'apprêtait à mettre une nouvelle musique triste sur son téléphone lorsque la porte de sa chambre fut ouverte en trombe, si bien que l'espace d'un instant, thomas eu peur pour son mur qui aurait pu s'effondrer à tout instant tellement l'espèce de bête féroce qui venait de pénétrer dans sa chambre était puissante.

Il ne s'agissait au final que de sa mère, qui étonnamment, montrait énormément de force. Elle arborait une mine mi triste, mi énervée qui n'étonna pas pour le
moins du monde le principal concerné de cet énervement.
-thomas je n'en peux plus de te voir comme ça, je t'en supplie, tu allais si bien, tu ne peux pas retomber si bas, papa n'aimerais pas te voir comme ça! je t'en supplie, ton entraînement de basket n'a pas encore commencé alors s'il te plaît, vas y. si tu ne le fais pas pour moi, fais le au moins pour la mémoire de ton père.
Christine n'eut pour seule réponse qu'un grognement mi animal mi humain digne d'un genre de minotaure. alors elle s'énerva de plus belle.
-thomas, je t'interdis de te laisser mourir de l'intérieur comme ça! tu es jeune et tu as encore énormément de choses à vivre. il est hors de question que j'ai sous mon toit une espèce de mollusque qui se laisse mourir! je te pensais bien plus fort mentalement et bien plus déterminé! thomas s'il te plaît, je ne veux pas perdre la seule personne qu'il me reste, fais ça pour moi!

Et elle partie en claquant la porte.
Thomas n'en revenait pas, venait elle vraiment de l'insulter de mollusque parce qu'il n'arrivait pas à faire son deuil? cependant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'admiration envers sa génitrice, 2 ans maintenant que sa famille était partie, et depuis au moins 1 an et demi, Christine n'avait plus jamais montré un quelque signe de faiblesse face à lui. Il l'admirait, elle faisait ça pour lui, pour ne pas que à thomas ressente la sensation de devoir porter sa mère, alors que ses petits bras n'arrivaient deja pas à porter son cœur. Christine était ce genre de femme indépendante et sûre d'elle, le genre de femme autoritaire et élancée qui ne semble etre dépendante de personne. Elle était attachée à Daniel, et dire le contraire serait mentir. Mais elle faisait partie des personnes qui, avaient un objectif, savaient se sortir de toutes les situations, aussi horribles soient elles, dans lesquelles elles étaient. Elles faisaient partie de ces gens qui même en l'absence totale de lumière, savaient trouver l'éclaircie qui illuminerait l'obscurité. Lors du décès de son mari et de sa fille, christine, comme vous et moi, aurait pu tout abandonner, tout lâcher, cependant, elle n'avait pas vu les choses de cette manière. Christine, elle, avait vu le visage triste de thomas dans sa chambre d'hôpital, le visage triste de ce petit garçon, désormais sans père, qui regardait à travers la fenêtre. Et elle avait compris, elle ne devait pas partir, il était de son devoir de continuer à sourire, de continuer à rire et à vivre, pour le bonheur de son rescapé, du petit garçon qu'elle aurait pu perdre à tout jamais.

Alors, bien qu'énervé et déçu des paroles de sa mère, thomas prépara timidement son sac, y mit soigneusement ses affaires, et prit la route pour le gymnase.

nda: et oui, je suis à l'heure, *applaudissements*

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 26, 2021 ⏰

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With pain comes strenght        {Newtmas fiction} [reprise]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant