With pain comes strenght {Newtmas fiction} [reprise]

Chapitre 8: Le karma Tom, le karma.

Nda : oui ça fait très longtemps pardon pardon...

Avez vous déjà ressentit ce sentiment d'insécurité ? Comme si vous saviez que quelque chose de mal allait se passer dans la journée ou comme si toutes les choses mal que vous avez faites allaient vous retomber dessus ? Ce sentiment de culpabilité, ce moment où tu regrettes toutes les horreurs que tu as faites au moments où les choses vont sûrement te retomber dessus. Cela vous dit quelque chose ? Ce matin là, Thomas ressentait exactement la même chose. « Le karma Tom, le karma... » lui avait répondu Julia un jour où son frère lui avait parlé de ce sentiment, et maintenant Thomas comprenait. Les paroles de sa sœur lui revenaient à l'esprit comme un vieux souvenir dont l'on se souviens un jour, sans raison.

Newt ne lui avait pas adressé la parole de la journée, Minho non plus, il ne les avait pas beaucoup croisés à vrai dire, mais l'expression qu'avait abordé Newt lorsqu'il avait croisé son regard ne l'aidait pas à se déculpabiliser.

Il avait mal dormi cette nuit, le souvenir de l'accident lui revenant encore à l'esprit, et il n'arrivait pas à se concentrer. L'air fatigué, déprimé, il déambulait dans les couloirs du lycée, se cognant dans les autres élèves, lâchant des grognements en guise de pardon et suivi de près par Aris et Teresa qui commençaient sérieusement à s'inquiéter de l'état de leur ami. État qui ne s'améliora pas quand ce dernier croisa Minho qui lui annonça qu'il n'avait pas réussi à mentir plus longtemps à son meilleur ami.
« Je ne lui ai rien dit pour tes sentiments » lui assurait Minho, mais tout ce charabia commençait vraiment à agacer le brun qui décida qu'il allait parler à Newt dès la pause du midi. Chose qu'il fit dès que la sonnerie de la pause méridienne retentit. Avec une assurance peut présente, Thomas s'approcha doucement de la personne dont il était secrètement attiré.

-Ne me parle pas Thomas. Avait durement lâché Newt avait même que le brun ne puisse ouvrir la bouche.

-Laisse moi au moins m'excuser Newt.

-Tu as exactement 2min.

-Je... enfin tu.. tu avais pas l'air heureux avec cette fille et puis j'ai entendu des rumeurs et heu je.. je voulais pas que tu souffres.
-C'est la seule raison Thomas ?
-...
-Est ce que c'est la seule raison ?!
-Je heu... oui...
-Ne me mens pas Thomas!!

Newt attrapa Thomas par le col et le plaqua contre les casiers de colère.

-Ne. me. mens. pas !

Mais Thomas n'avait pas écouté sa dernière phrase, il était obnubilé par la présence de Newt, ils étaient si proches... Sa bouche n'était qu'à quelques centimètres de la sienne. Le ton de Newt avait beau être menaçant, ses yeux avaient beaux lancer des éclairs, ses lèvres avaient beaux rejeter toute la haine que le blond ressentait à cet instant précis, la seule chose à laquelle Thomas pensait était la proximité de celles-ci et l'envie fulgurante de les embrasser.

Ne voyant pas de réponse arriver, le regard du blond passa lentement des yeux de son ami à ses lèvres et son expression s'adoucit.

-Tu sais pourquoi je suis sortit avec Harriet, Thomas ?

Le concerné hocha la tête de gauche à droite.
Le blond regarda autour de lui un instant.

-Tu veux savoir ?
Nouveau hochement de tête positif.

-Je voulais oublier l'attirance que je ressentais pour toi, je voulais oublier la putain d'envie d'embrasser ta putain de gueule d'ange à chaque fois que tu me souris, je voulais oublier que j'étais attiré par un garçon, je voulais oublier que ma famille était homophobe et que si ils apprenaient que je suis gay je me retrouverais sûrement à la porte. Il avait soudainement haussé le ton. Je pensais que j'allais t'oublier dans les bras d'une autre. Mais j'ai eu tout faux, c'est encore pire maintenant! Tu vois, moi aussi je peux être un connard! Mais tu sais quoi ? J'arriverais jamais à oublier ta putain de gueule d'ange parce que j'ai des sentiments pour toi Thomas, des putains de sentiments ! Mais tu sais quoi ? Avec la famille merde que j'ai, je ne pourrais jamais faire ce que je veux, alors on va faire comme si je t'en voulais, et je vais essayer de t'oublier.

Que c'était-il passé? Comment en étaient ils arrivés là ? Ne le demandez pas à Thomas. Il ne saurait pas vous répondre. Il regarda le blondinet partir, l'air mis étonné, mis joyeux de savoir que ses sentiments étaient réciproques, mis désespérés de savoir que leur relation venait d'arriver à une impasse. Aurait-il du le retenir ? Sûrement. Le regretterait-il un jour ? Aussi. Était-ce vraiment fini ? Peut-être pas.

***

Newt arriva chez lui l'air désespéré, les larmes dégoulinantes sur ses joues, les pieds traînant au sol, il jeta son sac et son manteau dans un coin et s'affala sur son lit. Il fut bien étonné d'entendre la porte de sa chambre s'ouvrir et de voir son.... son frère ? s'allonger sur son lit, à côté de lui sans parler, sans bouger. Ils restèrent comme ça pendant quelques minutes, écoutant le silence, les sanglots étouffés de Newt, Stan semblait chercher ses mots.

-Je suis désolé. Pour tout. Avait finalement murmuré Stan.
Newt sursauta et se redressa, regardant son ainé dans les yeux, les sourcils froncés.

-Tu es quoi ?!

-Je suis désolé Newt, tellement désolé. Je sais bien que ces mots ne rattraperont jamais mes actes, mais je tiens à ce que tu saches que je m'en veux. Tu m'as fait prendre conscience de mes actes et maintenant, je me dégoûte moi même. Tu sais je n'ai absolument rien contre toi, rien contre l'homosexualité, c'était une façon de me préserver je crois. Comme les parents sont homophobes, je pensais que c'était plus simple de penser comme eux que de te défendre. Mais j'avais tord. Je ne réalise que maintenant toutes les choses que j'ai ratées. Tous les moments que j'aurais pu passer avec toi plutôt que de t'éviter. Tout ce que j'aurais pu t'apprendre, te confier. Je regrettes tellement Newt, tellement.

-Je... je ne sais pas quoi dire... les sanglots de Newt avaient doublés et Stan avait suivi le rythme. Ils étaient là, comme deux débiles, à pleurer à chaudes larmes, se regardant dans le blanc des yeux, pendant de longues minutes.
Puis, après des minutes qui parurent des années, ils éclatèrent de rire, un rire nerveux, certes, mais un rire quand même.
-T'aurais pas pu t'en rendre compte plus tôt?
-T'aurais pas pu m'engueuler plus tôt ?
-Touché.
-Je t'aime petit frère.
-Je crois que moi aussi.

Que c'était-il passé ? Stan venait-il vraiment de s'excuser ? Cette journée n'était pas si mal finalement.

*****

Voilà voilà ! Que vous dire de plus ? Si ce b'est que je suis super contente de vous retrouver pour ce nouveau chapitre ? Bah rien je crois bien. Plutôt intéressant ce chapitre non ? La confidence de Newt, la réconciliation de Stan et Newt tout ça. Désolée pour les fautes !

Kiss❤️