J'apprendrais à T'Aimer [Tome 2]

Chapitre 9

PDV Izuku

Je soufflais un coup en m'éloignant de l'agitation qu'avait provoquer mon interrogatoire, je déteste ça, être mit à nue comme ça s'est vraiment embarrassant mais c'était la règle du jeu. C'était un peu tard pour que je me désiste.

D'ailleurs maintenant que j'y pense, une personne s'est faite super discrète durant toute la soirée. Et en parlant d'elle, je la revoie passer nonchalamment devant moi en prenant le chemin de sa chambre à coucher. A la vitesse de l'éclair, je pris sa suite avant qu'il ne disparaisse de mon champ de vision. Et d'un mouvement agile et rapide, je me glissai entre les 2 portes de l'ascenseur pour finalement atterrir sur mes deux pieds, manquant à peine de trébucher

- Tu quittes la fête ? dis-je à peine essoufflé.

- L'idiot qui l'animait s'est enfuis avant la fin. C'est moins drôle du coup. dit-il innocemment

- Ça n'amusais que toi tu sais. répondis-je embarrassé.

A l'écoute de mon commentaire, il me sourit avant de se rapprocher de moi. D'un geste de la main, il tira doucement sur mes cheveux m'invitant à me rapprocher de lui de mon plein gré avant de chuchoter dans mon oreille.

- C'est ça qui est drôle.

Je commençais à penser qu'il commençait à m'énerver malgré le fait que je devais forcément rougir à l'heure actuel. Mais sa main qui caressais doucement mais cheveux me donnait juste envie de m'assoupir sur lui. D'ailleurs, cette semaine on n'a pas eu trop l'occasion de se retrouver seul tous les deux. Et il a l'air préoccupé en ce moment ? Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal, qui l'a déplut pendant la fête ? Ce n'est quand même pas parce que j'ai dit que je n'ai personne en vue à la question de Mina. Ça n'aurait pas de sens vue qu'on s'est mis d'accords sur la question, ça n'avait pas l'air de l'embêter tant que ça.

L'ascenseur ne me laissa pas réfléchir plus longtemps alors qu'il déposait mon amoureux à son étage, ce dernier m'embrassa avec une légère une hésitation ne faisant qu'accentuer mon inquiétude. Clairement, il y a quelque chose qui ne va pas et il est hors de question que je le laisse partir comme ça !

Encore un fois, je me retrouvais à lui courir après mais c'est le dernier de mes problèmes actuellement. Je faisais mine que je ne lui suivais pas du tout alors qu'il semblait accélérer le pas. Dans une course effrénée, on faisait les 100 pas devant sa porte, ça devenait ridicule à force.

- Je peux savoir ce que tu fou ! dis-je soudainement en m'arrêtant nette dans le couloir.

- Rien du tout, toi tu fou quoi ?

- Rien non plus.

C'est là que j'entendis un léger rire étouffer alors que je le regardais de dos, je le savais, il est en train de se payer ma tête allègrement.

- Du coup on va continuer ce cirque encore longtemps ou enfin rentrer dans ta chambre. demandais-je sur un ton légèrement énervé.

- Ouais, on peut.

Cependant il ne bougea pas d'un pouce, est-ce qu'il s'attend à ce que je vienne à lui ? C'est mort, je sais qu'il va reprendre sa marche forcé dés que je m'approcherais de lui. Le mieux que j'avais à faire c'était de me poster à côté de sa porte en attendant que monsieur veuille bien me faire l'honneur de l'ouvrir humblement.

Il ne prit pas longtemps et me laissa entrer sans complainte. Sa chambre était toujours bien rangée, « l'antre d'un maniaque » comme aime bien le surnommer Denki.

Sans gêne, je me laissai directement tomber sur le lit, le faisant légèrement vaciller dans tous les sens. J'étais plus fatigué que je ne le pensais, je me sentais déjà partir dans mes songes. Il faut dire que j'ai passé ma journée à courir, on ne peut pas vraiment dire que s'est reposant.