Chapitre 28

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– Shiru.

– J'arrive, Anna.

Assis au bureau à lire, il s'approcha vite de la jeune femme.

– Ça ne vas pas?

– J'ai toujours mal au ventre. Je peux pas dormir comme ça. Tu peux me donner quelque chose, s'il te plaît?

– Je vais te chercher ça tout de suite.

– Merci.

Il avait à peine ouvert l'armoire à pharmacie que la porte de la salle s'ouvrit avec fracas. À grand coup de pied, Ikkaku avait ouvert la porte.

– Qu'est-ce qui te prends, s'énerva le médecin de garde. Y a du monde qui se repose ici.

– Je me ferais pardonner quand tu m'assureras qu'elle n'a rien.

La mécanicienne avait couru jusqu'à un lit pour y déposer Jeanne.

– Bordel, qu'es-ce qu'il c'est passé? Questionna-t-il en se dépêchant de rejoindre sa nouvelle patiente.

– Je l'ai trouvée sous un tas de livre. Elle a dû se les prendre sur la tête lorsqu'on a passé la zone de turbulence.

– C'était y a un moment, pesta le médecin.

Dans un des lit d'à côté, Anna se redressa. Il était évidant qu'ils parlaient de Jeanne. Une main sur le ventre, elle se tourna vers le médecin et la mécanicienne angoissée.

– Qu'est-ce qu'elle a? Demanda la mère.

– Anna, ne t'inquiètes pas et restes couchée.

Elle était déjà assise lorsqu'il lui avait ordonné de ne pas bouger. Têtu comme elle était, elle alla jusqu'à poser pied à terre.

– Anna, s'étrangla Ikkaku en la voyant s'approcher difficilement.

– Je te dis de ne pas bouger, bon sang, gronda Shiru. Je suis occupé à ausculter ta fille. Tu ne fais que me distraire.

– Si tu me répondais j'aurais pas besoin de me déplacer.

– Ikkaku, occupe-toi d'elle, je me charge de Jeanne.

La mécanicienne hocha la tête et s'approcha d'Anna. Le regard furieux qu'elle lui lança contrastait grandement avec la fragilité de son corps.

– Je ne veux pas t'empêcher de faire quoi que se soit, assura-t-elle. Je veux juste t'aider.

– Je me laisserais pas recoucher.

– Je vais te chercher un fauteuil. S'il te plaît assied-toi.

– Dépêche-toi.

– Je fais au plus vite seulement si tu poses ton cul.

Elle accepta enfin et son amie l'aida à s'asseoir sur le siège amovible.

***

– Comment elle va, Shiru? Lui demanda Anna, à présent à côté du lit de sa fille.

– Elle respire bien pour quelqu'un qui à perdu connaissance suite un tel choc physique. Elle a quelques bosses, des bleus. Je vais lui faire passer une scanner pour être certain qu'elle n'a pas de lésions internes.

Anna attrapa la main de sa fille et lui caressa le front.

– Tu peux rester avec elle le temps que je prépare la machine, mais tu vas devoir me la laisser après. Si il y a le moindre changement dans son comportement ou si elle se réveille, appelez-moi sur le champs.

Maman, papa veut que je tue des gens !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant