Maman, papa veut que je tue des gens !

Chapitre 14

Depuis une des récurrentes attaques de marins auquel l'équipage avait dû se mesurer, Jeanne avait été blessée une nouvelle fois avant de fondre en larme devant le massacre d'homme qu'avait opéré les pirates pour se venger. Elle n'avait pas été prévenue de la venu des hommes de justice et s'était retrouvée confrontée à l'un d'entre eux, particulièrement remonté. Il avait à peine eut le temps de donner une bonne droite à la gamine qu'il se retrouva dépourvu de sa tête et plusieurs épées et balles plantées dans le torse.

À part un léger saignement de nez, l'enfant n'avait rien, mais cela suffit à Law pour renforcer encore plus son entraînement au combat. C'était littéralement devenu une idée fixe, induite par ses quelques réflexions sur le futur. Si Anna ne pouvait plus la protéger et que la majorité de l'équipage, lui compris, était occupé à protéger Anna, qui protégerait la gamine faiblarde lui servant de fille? Il avait retourner le problème dans tout les sens et rien de mieux n'était arrivé à la fin. D'autant qu'Anna, de plus en plus fatiguée, n'était plus assez au courant de ce qu'il se passait dans le sous-marin pour intervenir.

C'est un des jours où la sorcière se sentait particulièrement faible qu'il eut l'une des plus mauvaises idées de sa vie.

***

Le Polar Tang venait d'accoster sur une île sans problème avec pour unique résident les habitants d'un ville un peu éloigné d'une faible montagne. Rien d'inhabituel jusque là. Law avait prévenu Jeanne qu'aujourd'hui, elle se baladerait avec eux dans les rues. Elle s'en réjouit jusqu'à ce qu'elle vit tout les pirates qu'elle côtoyait, armés jusqu'aux dents, avant de sortir. Elle leva des yeux interrogateurs vers son père qui se contenta de lui répondre qu'elle en comprendrait la raison sans tarder.

Tout le monde était au courant de se qu'il se tramait, sauf Jeanne. Les ordres du jour étaient piller et tuer. Cela faisait un baille que les ordres n'avaient pas été aussi basique et violents, les pirates ne s'en formalisèrent pas. Ils connaissaient la vraie raison du massacre qui allait suivre, imposé le meurtre à Jeanne pour l'endurcir. Puisque la méthode douce ne fonctionnait pas, son père avait décidé de passer à un niveau grandement supérieur pour la sortir de sa condition de faiblarde. Personne n'y voyaient d'inconvénient, ils devaient juste faire attention à ne pas confondre par mégarde la petite avec une habitante.

Arrivée sur la terre ferme, Law donna l'ordre du départ.

- Allez y, commanda-t-il. Je ne veux pas de survivant.

Ils s'élancèrent donc à l'assaut des pauvres villageois et de leurs habitats.

Alors que ses hommes commençaient à commettre les premiers meurtres, le chirurgien de la mort s'avançait avec sa fille vers les cris devenant crescendo. Lorsqu'elle reconnut un hurlement de peur, elle se figea.

- Papa, qu'est-ce qu'il se passe?

- Je vais te mettre à l'épreuve, Jeanne, annonça-t-il sans détour en baissant les yeux vers elle.

- À l'épreuve?

Il hocha la tête.

- Aujourd'hui, tu vas tuer quelqu'un.

La petite pensa avoir mal entendu. Elle avait déjà du mal à se battre contre quelqu'un pour de faux, alors ôter la vie, jamais elle n'en serait capable.

- Les autre nous pré-mâche le travail, expliqua-t-il. Il ne restera presque plus personne de vivant quand on arrivera. Je te trouverais quelqu'un de pas trop compliquer à achever et...

- Papa, le coupa-t-elle, je peux pas faire ça, sanglota-t-elle.

- Je ne te laisse pas le choix, Jeanne.