Crossover: échange de fille, Grace à la place de Jeanne. Partie 1

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Comme je vous l'avais annoncé, aujourd'hui débute le crossover entre cette histoire et La fille du chirurgien de la mort. Ceci est un Bonus, il n'est donc pas canon mais il est possible que j'y fasse des références plus tard. Si il n'est pas lu, la compréhension normal de l'histoire n'est pas changé.

Une dernière chose, ici se seront de longs chapitres

Bonne lecture

Law et Anna avait pris l'habitude de dormir avec leur fille depuis quelques années déjà. Ils savaient qu'un jour ils devraient couper la corde qui les liaient à leur enfant, mais ses mauvais rêves persistants lorsqu'elle dormait seul les poussaient à ne pas la chasser de leur lit. Ainsi, chaque matin, elle se retrouvait entre ses deux parents, serrant habituellement sa mère et servant de reposa tête à son père.

Grace,bien qu'elle s'en cachait depuis son arrivé dans l'équipage, était une jeune fille très tactile. Elle ne dormait seul que parce qu'elle ne voulait pas déranger Ikkaku. Mais avant, elle se reposait souvent dans l'étreinte rassurante de sa mère. Maintenant que Carène faisait partie de l'équipage, elle passait volontiers ses nuits à l'étreindre en se faisant étreindre. Ça lui plaisait et son amie n'en était que plus heureuse le lendemain. Toutes deux ne se retrouvaient pas seules, leur plus grand cauchemar, et elles passaient ainsi une meilleur nuit.

Voilà pourquoi Grace ne songea pas tout de suite à un problème en se sentant étreinte. Mais plus ses sens sortaient du sommeil, plus elle remarquait des choses étranges. Elle tenait bien quelqu'un et quelqu'un la tenait bien, mais les seins de cette femme, n'étant assurément pas Carène, sur laquelle elle était appuyée, lui firent réaliser qu'elle avait été changé de lit. Ce fut en tout cas sa première hypothèse. Elle l'invalida en ne reconnaissant pas l'odeur de la seul femme de l'équipage de son père. À cette pensée, elle relia l'odeur de la pièce, moins présente dans l'immédiat puisqu'elle était tête contre seins avec cette femme, à celle de la chambre de son capitaine.

Elle chercha alors dans sa mémoire un raison pour laquelle elle serait dans la cabine de son père dans les bras d'une femme n'étant pas Ikkaku. Se concentrant un peu plus, elle sentit un corps dans son dos. Ce dernier était assurément un homme ou une femme à très faible poitrine. De là, elle se posa encore plus de question, son hypothèse la plus logique fut que l'équipage avait décidé de lui faire une blague pour dieu savait quelle raison. Dans ce cas, ils avaient réussi l'exploit de ne pas la réveiller, ou son père était de mèche dans leur coup foireux, ce qui ne lui ressemblait pas.

À force de cogiter, elle soupira et ouvrit les yeux. Elle était bien dans les bras d'une femme, qu'elle jugea fort belle et endormie. Elle baissa le regard vers les bras qui la tenait et en vit non un mais deux. Le premier devait appartenir à la femme et le deuxième était facilement identifiable à celui de son capitaine. Elle cernait mieux sa situation mais ne comprenait pas plus comment elle y était arrivée. Encore une fois, plusieurs scénarios ainsi que plusieurs dénouements germèrent dans son esprit. Dans tout les cas, elle jugea plus prudent de ne pas traîner à cette place. Si son père n'était pas la cause de sa présence et qu'elle se retrouvait dans ses bras à son réveil, elle savait d'expérience qu'elle allait être punie.

Trouvant enfin ce qu'elle voulait faire, elle chercha un moyen de fuir la salle sans réveiller les dormeurs. Coincé entre le couple et ne connaissant pas leur degré de sensibilité, tout du moins celui de la belle brune, elle devait agir précautionneusement.

Après avoir évaluée ces chances de réussite en se mouvant de différentes façons, elle opta pour une fuite par le haut. Elle repoussa un peu sa couverture et retira son bras de sous la femme. Ces gestes combinés la firent bouger et resserrer un peu sa prise sur Grace, mais pas se réveiller. La jeune fille en soupira intérieurement de contentement et reprit sa manœuvre. En s'aidant de son bras coté matelas et de ses pieds, dégagé de ceux des adultes, elle réussit à se remonter suffisamment tout en se redressant pour finir assise de manière assez inconfortable entre les bras du couple.

Maman, papa veut que je tue des gens !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant